La Russie a annoncé avoir procédé au premier test grandeur nature de l’intégration de moyens d’intelligence artificielle au profit du pilotage de sa défense anti-aérienne. Selon les déclarations russes, l’intelligence artificielle serait utilisée pour analyser rapidement les schémas tactiques en provenances des différents capteurs d’un système comme le S-300, le S-400 ou le Pantsir, pour proposer les meilleures options d’intervention aux personnels en charge de la zone.
Cette approche permettrait d’optimiser les moyens pour répondre aux différents types d’adversaires, allant du drone au missile balistique, en passant par une attaque massive de missiles de croisière. Il faut noter que cette approche intègre à la fois des technologies d’engagement coopératif et d’intelligence artificielle, deux domaines considérés comme de pointe, et dont seul les Etats-Unis avaient, jusqu’à présent, démontrés des capacités opérationnelles.
Encore une fois, cela montre qu’en dépit d’une communication limitée, la recherche russe en matière de technologie de Défense, est loin d’être en retard sur l’occident. Il serait temps de cesser de croire que la technologie occidentale est un bouclier insurmontable. La France et le Royaume-Unis pensaient également être très en avance technologiquement en 1939 …