Suite à la crise Ukrainienne, les Etats Baltes en appelèrent à l’OTAN pour renforcer leur sécurité face au renforcement des forces russes à leurs frontières. Les principales armées de l’alliance engagèrent des moyens pour assurer cette protection. Mais contrairement aux déploiements précédents, l’adversaire potentiel, les forces russes, dispose de moyens aériens et technologiques importants. C’est ainsi que de nombreuses armées redécouvrirent les besoins inhérents à ce type d’engagements, parmi lesquels la défense anti-aérienne rapprochée des unités.
Au sein de l’US Army, plusieurs solutions court terme sont mises en œuvre, dont le redéploiement de missiles Stingers, le Stryker MSL équipé de missile Hellfire Longbow, sensés être efficace contre les avions lents, hélicoptères et drones, ou encore le Stryker MEHEL, équipé d’un laser de 5 Kw.
Les forces françaises disposent, elles, du missile Mistral, un missile à mi-chemin entre le MANPAD et le missile embarqué, dont une version modernisée est en cours de conception.
Cependant, en France, comme aux Etats-Unis, au Royaume-Unis ou en Allemagne, il n’existe plus de solutions d’accompagnement des forces mécanisées, comme l’était le Roland et Roland2. L’occident privilégie une défense anti-aérienne basée sur la supériorité aérienne et l’utilisation de missiles longue-portée, comme le Patriot ou l’Aster30. Mais aucune de ces solutions n’apporte la réactivité et la flexibilité indispensable à la manœuvre mécanisée dont bénéficient les forces russes, avec le très performants Pantsir, le TOR-M1 et une importante panoplie de canons anti-aériens.
Il est probable que l’entreprise occidentale entrera en premier sur le marché avec un système mécanisé mobile et blindé, équipé de missiles courte portée efficaces contre l’intégralité du spectre des menaces, et d’un système d’artillerie AA performant, remportera une part importante d’un marché à venir prometteur.