Depuis le retrait du service du porte-avions Foch, en 2000, la Marine Nationale ne dispose plus que d’un seul navire de ce type. De fait, elle est dans l’incapacité d’assurer une permanence d’alerte d’un bâtiment pourtant intégré à la doctrine de dissuasion du pays.
Cette absence a été particulièrement remarquée lors des arrêts techniques de 2008 et de 2017-2018, durant lesquels le bâtiment était totalement indisponible, et la France incapable de déployer une force aéronavale.
La question de la construction d’un second porte-avions s’est posée alors même que le Charles de Gaulle, premier porte-avions nucléaire français, était lui même en construction. Mais à cette époque, le cout avait été jugé trop important, et cette construction avait été reportée à la mandature suivante. Depuis, cette question réapparait cycliquement lors des élections présidentielles, et est systématiquement reportée à la magistrature suivante par le gouvernement du président élu, sur la base des mêmes arguments de cout.
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