Dans une interview rapportée par le site d’état chinois globaltimes, l’ingénieur en chef du bureau d’étude de l’avionneur Shenyang, Wang Yongqing, en charge notamment des programmes J-11, J15, J16 et FC31, aurait appelé à modérer l’appréciation négative du Su-57 qui a cours en Chine.
Selon lui, l’appareil russe dispose de capacités très importantes, même si la furtivité est mise au second plan dans son design. Plus particulièrement, il pointe les capacités de vitesses et de rayon d’action de l’appareil, ainsi que sa super-manoeuvrabilité, ainsi que ses senseurs, jugeant l’ensemble très performant et ouvrant des possibilités intéressantes.
Avec la sortie du J-20, la presse chinoise avait longtemps considéré le programme russe comme inferieur aux performances de l’appareil chinois. En outre, l’entrée en service plus rapide du J-20 avait été interprétée comme une preuve du décrochage technologique russe vis-à-vis de la Chine.
Dans les faits, le J-20, s’il est effectivement en service, est également en version provisoire, ne disposant par exemple pas de son moteur définitif. La Russie, en revanche, entend disposer d’un appareil entièrement opérationnel avant son entrée en service. C’est, à mots couverts, un des points avancés par Wang Yongqing.
Rappelons qu’en dépit de la production de ses propres appareils de la famille Flanker, les J-11-15-16, la Chine a acquise 24 exemplaires du Su-35 russes.