Si New Dehli et Islamabad font preuve d’un volontarisme affiché pour désamorcer la crise ayant conduit à la perte d’un F-16 Pakistanais, et d’un MIG21 indien, les résultats de cet engagement, et notamment la perte du MIG21 ont mis en évidence les dangers de l’extrême obsolescence d’une grande partie de la flotte aérienne de l’IAF.
En fin tacticien politique, le président Moodi en a profitépour tenter de mettre fin à l’instrumentalisation du contrat Rafale à des fins politiques, en déclarant que si l’Inde avait pu envoyer des Rafale à la place de Mig21, le résultat eu été tout autre, entrainant un véritable engouement populaire pour l’appareil français sur les réseaux sociaux indiens.
Cet élan avait débuté lors du premier raid indien contre les bases islamistes du Cachemire, raid effectué par des mirage2000. Même le constructeur indien HAL, au cœur du « scandale » Rafale, s’était fendu d’un communiqué pour se féliciter du succès des Mirages indiens, modernisés par ses soins, en affirmant au passage que l’entreprise avait construit les appareils, ce qui n’était pas le cas.