La seconde corvette de la classe Karakurt russe entame ses tests

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La corvette Sovetsk, numéro de coque 252, deuxième représentante du projet 22800 de corvettes légères lance-missile Karakurt, a été transférée sur le lac Lagoda, pour entamer ses tests constructeurs, avant d’être versée à la flotte de la Baltique, pour effectuer ses tests d’État, en être admise au service avant la fin de l’année 2019.

Les bâtiments de la classe Karakurt jaugent seulement 800 tonnes, pour une longueur de 67m, sont caractéristiques de la « Mosquito fleet » que la Marine russe constitue afin de contrôler les mer intérieures, comme la Baltique, la Mer noire et la Mer Caspienne. Bien que de dimension très réduite, ces corvettes sont remarquablement bien armées, emportant 8 silos pouvant mettre en œuvre des missiles de croisière Kalibr, ou des missiles anti-navires supersoniques P800 Onyx. Elles disposent également d’un système de protection anti-aérienne Pantsir-M, ainsi que d’un canon naval de 76mm.

Il s’agit, à titre d’information, d’un armement supérieur à celui emporté par les frégates légères furtives françaises, atteignant plus de 3 fois la jauge des Karakurt, et 5 fois son prix, mais disposant, il est vrais, d’une autonomie à la mer très supérieure, et d’un hangar hélicoptère. En revanche, elles n’emportent aucun moyen de lutte anti-sous-marine, fonction déléguées aux frégates plus lourdes, ainsi qu’aux sous-marins à propulsion conventionnelle comme les SSK du projet 638.3 Improved Kilo.

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Avec un prix d’achat estimé inférieur à 30m€, les corvettes Karakurt, commandées à 18 exemplaires, comme les corvettes Buyan-M, commandées elles à 12 exemplaires, permettront à la Marine russe de rapidement déployer de nombreux vecteurs anti-navires disposant d’une puissante capacité de frappe à terre, et ainsi de contrôler la mer Noire et Caspienne, et de contester la puissance occidentale en mer Baltique.

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