L’US Navy met à jour le Tomahawk mais prévoit d’en diminuer drastiquement les stocks
Avec le mythique B-52 et le bombardier aux lignes futuristes B-2, le missile de croisière Tomahawk TLAM est sans aucun doute l’engin le plus symbolique de la puissance de frappe américaine. Entré en service au milieu des années 1980, ce missile a été de tous les conflits depuis lors sous différentes variantes régulièrement mises à jour. Alors que l’US Navy n’a jamais disposé d’autant de plateformes de lancement pour ce missile –10000 tubes compatibles dispersés sur 89 destroyers et 58 sous-marins– et qu’elle dispose toujours de près de 4000 Tomahawk en stock, l’US Naval Institute annonce que la marine américaine s’apprête à débuter une nouvelle mise à jour majeur du missile, le Block V.
Mais si le Block V promet d’apporter des capacités révolutionnaires au Tomahawk, le programme de modernisation devrait également conduire à une réduction drastique du nombre de missiles en stock. Si les nouveaux programmes ne manquent pas pour compenser à terme cette perte capacitaire, l’US Navy pourrait tout de même connaître quelques années de vaches maigres en matière de moyens de frappe en profondeur. Or, plus que jamais, les opérations extérieures américaines se reposent fondamentalement sur les stocks de missiles de croisière destinés à décapiter les défenses adverses avant toute intervention terrestre ou aérienne.
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