La mise à l’eau du Suffren marque une nouvelle étape pour un programme Barracuda qui vise aussi le marché export

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Dans la soirée d’avant-hier, la Ministre des Armées Florence Parly a déclaré sur Twitter que le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, premier bâtiment de type Barracuda, avait effectué sa première plongée le 4 février dernier. En réalité, comme cela nous a été confirmé par un représentant de Naval Group, qui construit les nouveaux sous-marins dans son chantier naval de Cherbourg, il s’agissait non pas de la première plongée mais bel et bien de « la première mise à l’eau complète dans le bassin de mise à l’eau de Cherbourg ». Une différence de taille, mais qui ne doit pas cacher le fait que le programme Barracuda avance aujourd’hui en temps et en heure, avec toutes les précautions de mise pour un bâtiment embarquant un réacteur nucléaire.

C’est en effet ce type de propulsion qui explique que plus de six mois ont séparé le « lancement » officiel du Suffren, le 12 juillet dernier, et cette première mise à l’eau complète, prélude à une première plongée attendue maintenant sous peu. Pour rappel, le bassin dans lequel se situe le Suffren avait été mis en eaux au début du mois d’août, mais le sous-marin restait jusqu’ici soutenu par une ligne de tins placés au fond du bassin. Alors que « lancement » et « mise à l’eau » sont généralement parfaitement synonyme pour les sous-marins conventionnels, la tête de série du programme Barracuda a demandé des préparatifs beaucoup plus longs afin de mettre en branle en toute sécurité son système de propulsion nucléaire. Ce premier démarrage du réacteur nucléaire, appelé « divergence« , a demandé une préparation de plusieurs mois par les équipes du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) et de TechnicAtome, assistées par le constructeur Naval Group et la Marine Nationale.

Scorpene Riachuelo Analyses Défense | Australie | Constructions Navales militaires
Le lancement du Riachuelo, premier Scorpène construit sous licence au Brésil, correspondait effectivement à sa première mise à l’eau. La complexité des bâtiments à propulsion nucléaire, notamment les premiers de classe, impose un lancement en deux temps.

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