Depuis l’entame des discussions pour un rapprochement entre le français Naval Group et et l’italien Fincantieri, deux des principaux groupes navals de défense européens, une notion revient de façon répétitive, celle de créer « un Airbus naval ». Et à l’occasion de son discourt valant bilan précédant son départ, Hervé Guillou, président de Naval Group depuis 2014 et qui quittera bien ce poste au profit de Pierre-Eric Pommellet, a une nouvel fois appelé l’industrie européenne navale de défense à se réunir et se consolider, afin d’être prête à faire face à la concurrence de pays comme la Corée du Sud, la Turquie, la Russie et surtout la Chine, sans parler des Etats-Unis, qui, nous le savons, n’hésitent pas à s’immiscer dans les négociations européennes à ce sujet. Mais, à l’instar des propositions du président Macron pour l’extension de la dissuasion française en Europe, cette vision proposée par Hervé Guillou semble ne pas créer l’enthousiasme auprés de certains industriels européens…
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