Il y a encore peu, les britanniques BAe et Rolls-Royce, et dans une moindre mesure, les européens du projet SCAF, estimaient avoir de réelles chances d’accompagner Tokyo dans son programme de chasseur de nouvelle génération F-X. Mais selon le site économique Asia.nikkei.com, les autorités japonaises auraient finalement décidé de privilégier la coopération avec les Etats-Unis aux dépends de celle d’avec le Royaume-Unis dans ce domaine, pourtant un moment considéré comme un challenger de premier plan dans ce dossier. Une annonce officielle en ce sens devrait être faite cette année.
Même si le Japon se retourne à nouveau vers Washington pour son nouveau programme de chasseur, les autorités nippones semblent déterminées à ne pas reproduire les mêmes erreurs que par le passé. En effet, les autorités américaines entravèrent à plusieurs reprises la modernisation du Mitsubishi F2, appareil nippon dérivé du F16 américain, en bloquant l’exportation de certaines technologies. C’est la raison pour laquelle Taro Kono, le ministre de La Défense nippon, a annoncé sans ambiguïté que l’essentiel des développements technologiques de ce nouveau programme aura lieu sur le sol japonais, ces dernières ne pouvant, dès lors, être soumises à des arbitrages extérieurs.
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