Depuis les premières années du conflit malien, la France a cherché à entrainer à ses côtés ses alliés européens. En effet, Paris rappelle régulièrement que la sécurité de la bande sahélo-saharienne est une affaire commune, puisqu’un chaos généralisé dans la région entrainerait une recrudescence de l’immigration irrégulière mais aussi des attentats terroristes perpétrés contre des intérêts européens, et pas seulement français.
Si plusieurs partenaires ont déployé au Mali ou au Niger un peu de troupes et de matériel, notamment des hélicoptères lourds, la France reste la principale nation européenne engagée aux côtés des pays du G5 Sahel : Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie. Il y a près d’un an, toutefois, la Ministre des Armées Florence Parly avait demandé aux pays européens de déployer leurs forces spéciales au Sahel afin de participer à la formation des militaires locaux. En novembre 2019, le projet avait pris forme : le groupement européen des forces spéciales s’appellera Takuba et sera déployé au Mali dès 2020. Les spécialistes envoyés au Sahel se chargeront d’une part de la formation du personnel militaire local, comme c’est désormais devenu habituel dans la région. D’autre part, ils devront accompagner les forces armées maliennes afin de leur apprendre à mieux tenir le terrain, directement au contact de l’ennemi.
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