Il y a quelques semaines, avant d’entamer l’étude sur la pérennité des porte-avions dans l’US Navy, Mark Esper, le secretaire à La Défense des Etats-unis, s’était publiquement interrogé sur la pertinence de remplacer, à budget identique, un porte-avions par une flotte de 100 ou 200 missiles hypersoniques pour assurer La Défense initiale du Japon ou de la Corée du Sud. Visiblement, l’idée a fait son chemin, puisqu’à l’occasion d’un Webcast avec l’association de l’Air Force Mitchell Institute, Mark Lewis, le directeur de la modernisation du sous-directeur à l’innovation Mark Griffin, a annoncé la création d’une « war room » consacrée uniquement à l’entrée en service rapide et massive des armes hypersoniques dans les forces armées américaines.
Le Pentagone finance aujourd’hui 3 familles de programme pour concevoir, tester et mettre en service des armes hypersoniques, selon qu’elles soient lancées de la surface ou d’un aéronef, et qu’elles emploient un moteur fusée et un planeur hypersonique, ou un moteur aérobie de type Scramjet. Pour l’heure, la famille aérobie à lanceur de surface ne fait l’objet d’aucun developpement, du moins dans la sphère publique. Les travaux sont reparties entre l’US Air Force (programme ARRW), l’US Navy (programme CPS), l’US Army (programme LRHW) et la Darpa (programmes HAWC et HSW-ab), qui est pour l’heure la seule à developper des programmes aérobies.

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