Il y a quelques semaines, l’avion de combat furtif F-35 de Lockheed Martin défrayait une nouvelle fois la chronique lorsque DefenseNews a confirmé que l’utilisation de la postcombustion –un surrégime du réacteur permettant d’atteindre de hautes vitesses– endommageait la structure des F-35B et F-35C destinés aux Marines et à la Navy lorsque l’avion atteignait des vitesses supersoniques. La chaleur induite entrainait en effet des dommages sur la structure arrière des avions, ce qui endommageait alors les capteurs et supprimait la furtivité de l’appareil.
Pour corriger le problème, le Pentagon avait tout simplement décidé de… restreindre l’utilisation de ces appareils en vitesses supersoniques, les rendant incapables de réaliser des interceptions. « Etrangement », la version F-35A destinée à l’US Air Force et à la quasi-totalité du marché export ne semblait pas touchée par ce problème, quand bien même les trois variantes du F-35 sont censées disposer d’un moteur et d’un revêtement similaire. A l’époque, nous nous interrogions sur cette différence de traitement entre les variantes navales et celle destinée à l’exportation. Et, apparemment, les clients potentiels du F-35A sont également inquiets.
Le reste de cet article est réservé aux abonnés –
Les articles en accès intégral sont accessibles dans la rubrique « Articles Gratuits ». Les Articles Flash sont ouverts en version intégrale 48h. Les abonnés ont accès aux articles Analyses et Synthèse en intégralité. Les articles en Archives (plus de deux ans) sont réservés aux abonnés Premium.
– 15 % sur votre abonnement Classique ou Premium (mensuel ou annuel) avec le code Rentree23
Jusqu’au 30 septembre seulement !