Le 13 Janvier 2020 se tenait le Sommet de Pau destiné à redonner de l’élan à un G5 Sahel démoralisé et déstabilisé sous le coup de l’agressivité des attaques des Groupes Armés Terroriste (GAT). Quelques mois plus tard on observe des effets encourageants sur le terrain, tant par la pression exercée sur les GAT que par la montée en puissance des armées sahélienne.
Au début de l’année 2020 l’opération Barkhane perdait de sa légitimité au prorata des pertes subies par les armées sahéliennes, et des critiques émanant de l’opinion française. Le Sommet de Pau n’a pas changé l’Effet Final Recherché (EFR) de l’opération Barkhane : tenir le terrain face aux groupes terroristes et les empêcher de constituer des sanctuaires territoriaux. Et cela le temps que la réaffirmation administrative, sociale et économique des états du G5 sur leurs territoires soit effective et asphyxie définitivement les GAT tels que l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) et le RVIM (Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans). C’est en revanche à l’échelon opératif que Pau a bien permis de clarifier et recentrer les objectifs d’une opération qui s’enlisait (moyens dispersés, objectifs intermédiaires mal articulés à l’EFR final, etc.) et dont la résilience était menacée par une amélioration qualitative critique des attaques des GAT.
Inversion du rapport de force et reprise de l’initiative
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