Nombreux sont ce, en Europe, qui doutent de la soutenabilité du programme d’avion de combat de nouvelle génération Tempest pour les finances publiques du Royaume-Uni. Pourtant, une analyse du cabinet d’audit Price Waterhouse Cooper à la demande de BAe montre que le programme conditionnera une activité économique et industrielle majeure avec, à la clé, 20.000 emplois et 25 Md£ de retours économiques pour le pays. En intégrant directement la notion de retour social et budgétaire de l’effort publique au sein d’un programme majeur comme l’est le Tempest, l’industrie défense britannique démontre sa détermination à mener à bien le projet, dut-elle le mener seule.
L’analyse faite par PWC concernant les effets économiques du programme Tempest sera familière à ceux qui suivent régulièrement Meta-Defense, tant elle est proche de la doctrine Défense à Valorisation Positive. Selon les données publiées dans celle-ci, 100 emplois directs au sein du programme engendre 270 emplois indirects, c’est-à-dire de sous-traitance, et induits, à savoir les emplois liés à la consommation des emplois directs et indirects créés. En outre, chaque million de Livre Sterling investis dans le programme généreraient 2,2 millions de Livre Sterling de ruissellement dans l’économie britannique. De fait, sur les 30 années séparant 2020 et 2050, le programme aura sécurisé au total 20.000 emplois dont 6500 emplois directs, et redistribué 25.3 Md£ dans l’économie britannique, réduisant donc le cout global du programme pour les finances publiques du pays.
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