2021 sera-t-elle l’année du Rafale ?

En 2007, le ministre de la Défense français du gouvernement Fillon, Hervé Morin, ne tarissait pas de critiques et de réserves au sujet du programme Rafale : trop performant, trop technologique, l’avion de Dassault Aviation était surtout trop cher, alors que l’Europe était engagée dans une déflation rapide des forces armées et surtout du budget alloué à la Défense. Il est vrais qu’à cette époque, la France entretenait d’excellentes relations avec Moscou comme avec Pékin, et les engagements des armées françaises semblaient se résumer à des interventions anti-insurrectionnelles comme en Afghanistan.

14 ans plus tard, ce même avion pourrait bien enregistrer une année exceptionnelle dans le domaine des exportations, pouvant même dépasser l’extraordinaire série enregistrée par Jean-Yves Le Drian, lorsque ce dernier parvint à convaincre successivement l’Egypte, le Qatar et l’Inde d’acquérir l’avion français entre 2015 et 2016. En effet, l’année qui débute voit les opportunités d’exportation du Rafale s’accumuler, avec bien souvent des chances réelles et avérées d’aboutir, susceptibles de faire du programme Rafale le succès commercial que personne ne lui présidait il y a dix ans.

Les Rafale sont très attendus par les forces aériennes grecques, le contrat final devant être signé avant la fin du mois de janvier 2021

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