Les Forces Spéciales sont en règles générale les premières unités déployées sur un théâtre d’opération, et donc les premières à devoir faire face à la perception locale de leur intervention. Cette perception est aujourd’hui régulièrement manipulée par des opérations d’influence menées par des puissances étrangères ou des groupes hostiles via les réseaux sociaux. Pour le Colonel Ed Croot, Chef de corps du 1st Special Forces Command de Fort Bragg en Californie du Nord, il est désormais nécessaires que ces forces spéciales disposent, elles aussi, de moyens pour détecter, identifier et contrer ces opérations de manipulation de masse numériques, grâce à ce qu’il décrit comme « des obus d’artillerie d’influence ».
Dans un article précédant, nous avons choisi de définir ce type d’action militaire par le terme « Social Warfare« . Eu égard aux nombreux retours positifs reçus sur cet article et cette terminologie, nous continuerons donc de l’employer. Le Social Warfare regroupe toutes les opérations numériques basées sur l’utilisation des réseaux sociaux et de la viralité sociale pour créer un contexte social particulier, qu’il soit favorable à une action alliée, ou à l’opposé, hostile à une action de l’adversaire, ainsi que des opérations destinées à contrer ces actions offensives.
Il reste 75 % de cet article à lire, Abonnez-vous pour y accéder !
Les abonnements Classiques donnent accès aux
articles dans leur version intégrale, et sans publicité,
à partir de 1,99 €. Les abonnements Premium permettent d’accéder également aux archives (articles de plus de deux ans)