L’Ukraine menace de s’équiper d’armes nucléaires à défaut de rejoindre une alliance militaire « comme l’OTAN »

Les tensions entre l’Ukraine, l’occident et la Russie ont une nouvelle fois franchit une étape hiers, lorsque les autorités russes ont annoncé qu’elle fermaient le transit maritime dans le détroit de Kertch, qui sépare la mer noire de la Mer d’Azov, à tous les navires militaires étrangers, isolant de fait une partie de la côte ukrainienne, et notamment le port de Mariupol, ainsi que ses unités navales présentes en Mer d’Azov. Avec cette posture, Moscou empêche tout déploiement préventif de navires occidentaux dans cette Mer, déploiements qui seraient susceptibles de poser d’importants problèmes en cas de conflit entre la Russie et l’Ukraine. Dans le même temps, et en dépit d’une conférence téléphonique entre Joe Biden et Vladimir Poutine, Washington a annoncé un nouveau train de sanctions contre certaines entreprises et officiels russes suspectés d’être impliqués dans l’empoisonnement de l’opposant russe Alexey Navalny, dans l’attaque cyber Solarwinds, d’avoir interféré avec les élections présidentielles américaines ou d’être parties prenantes des tensions actuelles avec l’Ukraine.

Mais pour Kiev, le compte n’y est pas, et l’ambassadeur ukrainien en Allemagne, Andriy Melnyk, a déclaré alors qu’interrogé par une radio allemande, que le pays pourrait se tourner vers la reconstitution d’une force de dissuasion nucléaire s’il ne parvenait pas à garantir sa sécurité en rejoignant une alliance forte « comme l’OTAN ». Pour le diplomate ukrainien, le pays n’aurait d’autre choix, le cas échéant, pour garantir sa sécurité que de se réarmer massivement, y compris peut-être dans le domaine nucléaire, pour assurer sa sécurité. Cette déclaration, qui vise évidement à forcer la main à l’OTAN pour accélérer son adhésion et amener les européens et occidentaux à s’impliquer beaucoup plus activement dans la protection de l’Ukraine face au renforcement russe, n’arrive ceci pas sans un contexte bien particulier.

Les chefs d’état de la Russie, des Etats-Unis, d’Ukraine et de Grande Bretagne ont signé en 1994 le Mémorandum de Budapest.

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