Ces 4 dernières années, Raytheon et le Departement d’Etat américain sont parvenus à convaincre 4 pays européens de se porter acquéreurs du systeme anti-aérien et anti-missiles MIM-104 Patriot : La Suède, la Roumanie et la Pologne en 2017 et 2018, et plus récemment la Suisse dans une compétition qui opposait le système américain au SAMP/T franco-italien. Au total, se sont aujourd’hui 6 pays européens membre de l’OTAN qui mettent en oeuvre ce système, auxquels s’ajoutent la Suède et la Suisse, qui sont ou seront bientôt équiper de ce système. Le système portable FIM-92 Stinger équipe, quant à lui, 9 forces armées européennes. Ces deux systèmes, pour la plupart acquis dans la décennie qui vient de s’écouler, représentent donc une composante majeure et déterminante de La Défense anti-aérienne européenne, et donc de la sécurité du vieux continent, et ce d’autant qu’ils sont également au coeur de La Défense anti-aérienne de l’US Army.
Mais pour le général Brian Gibson, commandant la cellule de défense anti-aérienne et anti-missile de l’US Army, il est désormais urgent de remplacer ces deux systèmes hérités de la guerre froide, pour les remplacer par de nouveaux dispositifs modernes et adaptés à la réalité de la menace. S’exprimant lors d’un webcast a destination du Fires Conference dans l’Oklahoma, le général américain a déclaré qu’il n’était désormais plus possible de construire une defense anti-aérienne moderne sur la base de ces systèmes d’arme, même modernisés, et qu’il était désormais indispensable de concevoir de nouveaux systèmes aux capacités « formidables » pour répondre aux enjeux présents et à venir.
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