La Grèce serait proche de passer commande de 3 frégates FDI et 3 corvettes Gowind 2500 auprès du français Naval Group

Après le douloureux épisode australien, dire que le français Naval Group avait besoin d’une bonne nouvelle pour redorer son blason tiendrait de l’euphémisme. Il semble bien que cette bonne nouvelle soit proche d’arriver, si l’on en croit les comptes les plus actifs sur les réseaux sociaux de la péninsule hellénique dans ce domaine, puisque selon plusieurs d’entre eux, Athènes et Paris seraient parvenus à un accord pour l’acquisition de 3 frégates FDI Belh@rra, ainsi, et c’est une surprise, de 3 corvettes Gowind 2500, accompagné d’un partenariat industriel et stratégique incluant, comme on s’en doute, la construction locale d’une partie des navires. Il faut toutefois prendre cette annonce avec les réserves de rigueur, la blogosphère grecque s’étant déjà, par le passé, emballée sur divers sujets.

Toutefois, la structure de l’offre donne beaucoup de crédits à ces fuites. En effet, il ne fait guère de doutes que cette articulation entre 3 frégates FDI que l’on sait sans équivalent dans le domaine anti-aérien et très performantes dans les autres domaines, et les 3 corvettes Gowind 2500, très efficaces dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et anti-navire tout en disposant d’une capacité d’auto-protection anti-aérienne des plus confortables, permettrait à la Marine Hellénique de sensiblement augmenter sa puissance à la mer, et de tenir tête, pour plusieurs années, à la montée en puissance de la Marine Turque. En outre, cette combinaison offre un rapport performances – présence à la Mer – prix très avantageux pour Athènes, ainsi que des délais raccourcis pour les livraisons de navires, tout en conservant une importante part de fabrication locale.

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La Gowind 2500 a déjà été choisie par 4 Marines dans le Monde, pour 16 corvettes exportées, le plus souvent en construction locale.

Bien évidemment, on ignore pour l’heure les données clés d’un tel contrat s’il devait être officialisé, comme le montant global de la commande, les délais de livraison, la nature exacte du partenariat industriel et technologique entre la France et la Grèce, ainsi que la configuration retenue par l’Amirauté hellénique pour chaque navire. En revanche, si effectivement Athènes et Paris venaient à officialiser ce contrat, il constituerait un pas supplémentaire dans le rapprochement des deux capitales européennes dans le domaine de la Défense, après que la Grèce ait commandé 24 avions de combat Rafale auprés de la France cette année, créant un axe de coopération robuste pour contenir certaines aspirations expansionnistes en Méditerranée Orientale.


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