A l’instar des croiseurs Ticonderoga et de nombre de destroyers et frégates anti-aériens en service au sein des marines alliées des Etats-Unis, les destroyers américains de la classe Arleigh Burke, qui forment aujourd’hui la colonne vertébrale de la flotte de surface US avec 69 navires en service, sont équipés du fameux radar SPY-1, celui-là même qui est au coeur du système anti-aérien et anti-missiles AEGIS. Mais ce radar entré en service dans les années 70, commence à marquer le poids des années malgré de nombreuses évolutions, raison pour laquelle les futurs destroyers de l’US Navy actuellement en cours de construction, les Arleigh Burke Flight III, seront eux équipés du radar SPY-6, s’appuyant sur de nouvelles technologies bien plus performantes, et notamment des antennes électroniques AESA, et non PESA comme le SPY-1.
Or, les performances du nouveau SPY-6 sont à ce point meilleures que celles du SPY-1 que l’US Navy s’est tournée vers son concepteur, Raytheon, pour préparer son installation à bord des destroyers Burke Flight IIA, les plus nombreux actuellement en service avec prés d’une cinquantaine d’unités actives, de sorte à conférer à la flotte de surface US des performances homogènes d’engagement mais également de coopération. Les destroyers les plus anciens du standard Flight I, quant à eux, doivent être retirés du service dans les années à venir, et leur modernisation n’aurait donc aucun intérêt. Le SPY-6 permet notamment de suivre et d’engager simultanément des cibles balistiques et aérodynamiques, et offre des performances de détection, de suivie de cible et de résistance au brouillage sensiblement supérieures à celles du SPY-1. En outre, ce radar équipera tout à la fois les destroyers classe Arleigh Burke et les frégates classe Constellation, donc l’essentiel de la flotte de surface combattante américaine, permettant de simplifier la formation des opérateurs et la maintenance des systèmes.
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