En amont de la guerre des Malouines, en 1983, les forces aériennes argentines alignaient prés d’une centaine de chasseurs modernes Dassault Mirage IIIEA, IAI Dagger (Copie sans licence du Mirage V) et A-4B/C/P Skyhawk, alors que les forces aéronavales disposaient quant à elles d’une vingtaine d’appareil A-4Q Skyhawk et de 6 Dassault Super-Etendard, en faisant l’une des plus puissantes et des mieux équipées des forces aériennes en Amérique du Sud. Si la guerre des Malouines entama lourdement ces effectifs, avec la perte de 22 skyhawk, 11 Dagger et 2 Mirage III, ce furent surtout les sanctions occidentales et les conséquences des crises économiques à répétition qui frappèrent le pays qui décimèrent ses forces aériennes. Aujourd’hui, Buenos Aires n’aligne, en matière de flotte de chasse, que 23 A-4AR Skyhawk modernisés mais d’un âge canonique, et de 6 avions d’entrainement et d’attaque FMA IA-63 Pampa III, dérivés de l’appareil d’entrainement IA-63 Pampa.
Cela fait de nombreuses années que les autorités argentines tentent de moderniser cette flotte de chasse, malgré le contexte budgétaire des plus difficiles qu’a traversé le pays. Toutefois, Buenos Aires s’est toujours, jusqu’ici, heurté à un veto stricte de la part de Londres, par l’intermédiaire de ses deux entreprises clés dans le domaine aéronautique, le motoriste Rolls-Royce et surtout le fabriquant de siège éjectable Martin-Baker, qui équipe aujourd’hui la presque totalité des appareils de combat conçus et fabriqués par le bloc occidental. Toutefois, selon les déclarations du Brigadier General Xavier Isaac commandant les forces aériennes argentines, Buenos Aires est plus déterminé que jamais de moderniser sa flotte avec, au delà de 6 nouveaux Pampa III qui seront commandés, deux modèles d’appareil en ligne de mire, le JF-17 Thunder sino-pakistanais, et de manière plus surprenante, une offre d’occasion de Kfir de Israel Aircraft Industrie.
L’hypothèse du JF-17 est évoquée depuis plusieurs années par Buenos Aires. Ce chasseur monomoteur a été conçu par le chinois Chengdu ainsi que l’industrie aéronautique Pakistanaise pour moderniser les forces aériennes d’Islamabad, et présente d’excellentes performances et une avionique des plus modernes pour un prix d’acquisition très attractif. Dans sa version Block III, l’appareil dispose notamment d’un radar KLJ-7A équipé d’une antenne active AESA, d’un système de detection infrarouge IRST, d’un viseur à casque et d’une suite de défense électronique, et peut mettre en oeuvre des missiles chinois de nouvelle génération comme le PL-10E à courte portée et le PL-15E d’une portée de 120 km, ainsi que de nombreuses munitions air-sol et air-surface. En outre, il peut être équipé du nouveau turboréacteur chinois WS-13 en lieu et place du Klimov RD-93 mais aussi d’un siège éjectable chinois en non du Martin-Baker PK16LE qui équipe les appareils à destination des forces aériennes pakistanaises.
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[…] depuis 40 ans sur les possibles exportations vers l’adversaire d’hier. Au point que désormais, l’Argentine envisage de s’équiper de JF-17 sino-pakistanais, pouvant potentiellement être équipés de sièges éjectables chinois, au détriment des offres […]
[…] ans sur les possibles exportations vers l’adversaire d’hier. Au point que désormais, l’Argentine envisage de s’équiper de JF-17 sino-pakistanais, pouvant potentiellement être équipés de sièges éjectables chinois, au détriment des offres […]
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