Parmi les nombreux enseignements qui ont émergé de la guerre Ukraine, la vulnérabilité des hélicoptères de combat a été particulièrement mise en évidence, au point que malgré une supériorité matérielle évidente dans ce domaine, les capacités d’aérocombat russes ont été largement sous-exploitées après le désastre de l’assaut sur l’aéroport d’Hostomel. Du fait de leur faible vitesse, les appareils russes ont été aisément la cible des systèmes anti-aériens ukrainiens, et particulier des missiles d’infanterie MANPADS. En outre, la destruction au sol de prés de 40 appareils sur la base de Kherson par des frappes d’artillerie a également mis en évidence l’obligation de déployer ces appareils à partir de bases bien plus éloignées de la ligne d’engagement qu’envisagé précédemment. De fait, si le concept d’aérocombat n’est pas en soit remis en cause, la guerre en Ukraine montre qu’il est désormais indispensable de disposer d’appareils à la fois plus rapides, et disposant d’une allonge bien supérieure à ceux des hélicoptères de la génération des Mi-8, Mi-35, Mi-28 et autres Ka-52 russes.
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