A l’occasion du salon Eurosatory qui s’est déroulé la semaine dernière à la Villette, l’Armée de Terre, par l’intermédiaire de son chef du Bureau Pan, le colonel Arnaud Goujon, avait évoqué la possibilité la commande de munitions vagabondes américaines Switchblade 300 à l’américain AeroVironment, depuis confirmée par le Ministère, dans le but de combler un déficit capitaine urgent. Cette procédure n’a rien d’exceptionnelle, d’autant que le Switchblade 300 n’est pas un équipement particulièrement évolué, ni spécialement cher. Il permettra en effet aux unités d’infanterie ou débarquées de l’Armée de Terre de se doter d’une capacité de feu indirect de précision, venant compléter la dotation de existante de munitions à tir direct comme la roquette M4, le missile Eryx, et le nouveau MMP. D’un point de vue opérationnel, il s’agit donc incontestablement d’un bonne nouvelle. Pour autant, du point de vue de la planification et de l’anticipation des besoins, il s’agit d’un immense raté, tant le besoin était prévisible, et prévu, et que la base industrielle de défense française dispose des capacités de répondre à un tel besoin sur des délais courts, si pas de la volonté de le faire.
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