Nucléaire ou conventionnelle, quelle propulsion pour d’éventuels sous-marins français supplémentaires ?

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La nécessité d’étendre la flotte de sous-marins français de la Marine Nationale est, aujourd’hui, l’un des sujets qui fait le moins débat auprès des experts, mais également de plusieurs politiques s’étant exprimés à ce sujet, et il n’est plus à espérer qu’elle sera prise en compte par la prochaine Loi de Programmation Militaire en cours de conception, et qui devra être appliquée à partir de 2023.

Toutefois, si aujourd’hui la Marine Nationale n’aligne et ne prévoit d’aligner que des sous-marins à propulsion nucléaire, la question se pose quant à déterminer si ces futurs sous-marins d’attaque devraient être appartenu à la nouvelle et très performante classe de SNA Suffren, ou s’il serait plus pertinent de doter la Marine d’une flotte de sous-marins à propulsion conventionnelle pour compléter sa flotte nucléaire.

Pour la Marine Nationale, la question ne se pose pas. En effet, de l’avis de son État-major, mais également de nombreux sous-mariniers, un sous-marin nucléaire d’attaque, ou SNA, peut faire tout ce qu’un sous-marin à propulsion conventionnelle, ou SSK, alors que l’inverse n’est pas vrai.

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Ainsi, un SNA n’est pas limité dans la durée de sa plongée contrairement aux SSK qui doivent s’approcher de la surface pour faire tourner leurs moteurs diesels afin de recharger leurs batteries.

En outre, un SSK, même équipé des nouveaux systèmes de propulsion aérobie ou AIP (Air Independante Propulsion), doit en permanence composer entre sa vitesse et son autonomie de plongée, là où le SNA peut parcourir des milliers de miles nautiques à grande vitesse et à grande profondeur sans jamais devoir faire surface.

Enfin, les SNA de nouvelle génération comme le Suffren ne souffrent plus de ces bruits parasites générés par le système de refroidissement du réacteur, et se montrent désormais tout aussi discrets et furtifs que les navires conventionnels en propulsion électrique.

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Quel format pour la flotte de sous-marins français ?

De fait, pour la Marine Nationale, la question n’est pas de savoir quel modèle de sous-marin acquérir, mais de combien de SNA, elle doit disposer pour accomplir ses missions. Depuis le retrait des derniers sous-marins Agosta, la flotte sous-marine d’attaque française se compose de 6 SNA.

Ce format correspond à un sous-marin par navire majeur (Capital Ship), à savoir porte-avions (1) et Porte-hélicoptères d’assaut (3), un navire pour assurer la protection des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins lors de leurs départs et retours de la base sous-marine de l’ile-longue, et un navire considéré en maintenance.

C’est ainsi que les 6 SNA de la classe rubis fonctionnèrent durant plus de 30 années depuis 1983 et l’arrivée du Rubis, même si l’attribution des missions étaient naturellement beaucoup moins rigide qu’évoqué.

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Rubis class 03 Flotte sous-marine | Air Independant Propulsion AIP | Analyses Défense
La Marine nationale a mis en oeuvre 6 sous-marins nucléaire d’attaque de la classe Rubis à partir de 1983

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