Après les Su-35s, l’Iran s’intéresserait aux navires de combat russes

Les informations au sujet d’un accord de défense étendu entre Téhéran et Moscou ne cessent d’apparaitre ces derniers jours, en particulier pour ce qui concerne l’acquisition de pas moins de 20.000 drones et missiles balistiques de conception iranienne par la Russie afin de renforcer les capacités de frappe contre l’Ukraine et ses infrastructures. Dans le même temps, Téhéran aurait obtenu de son désormais partenaire et allié, des accords concernant l’acquisition de matériels militaires très évolués, comme les 24 Su-35s initialement construits pour l’Egypte, mais jamais livrés. L’isolement croissant des deux pays sur l’échiquier mondial constitue en effet un cadre particulièrement propice pour un rapprochement entre ces deux puissances régionales, par ailleurs toutes deux soumises à de sévères sanctions occidentales et internationales.

Cette coopération pourrait bien largement excéder le cadre de l’acquisition d’un escadron d’avion de chasse moderne Su-35s. En effet, selon plusieurs sources israéliennes concordantes citées par le site Breaking Defense, il semblerait que Téhéran se soit rapproché de Moscou afin d’acquérir de nouveaux navires de combat, la construction navale russe ayant fait d’immenses progrès qualitatifs et productifs ces dernières années. Selon le site américain, il serait question, pour l’Iran, de commander des navires militaires de modèles indéterminés qui seraient construits directement par les chantiers navals russes, et non au travers d’un transfert de technologies, navires qui emporteraient, en revanche, des missiles et des drones iraniens, tout du moins pour les domaines pour lesquels l’offre iranienne est performante.

Su35 des forces aeriennes chinoises Alliances militaires | Analyses Défense | Aviation de chasse
L’arrivée de Su-35s au sein des forces aériennes iraniennes offrirait à Téhéran de nouvelles capacités opérationnelles décisives, comme la possibilité de détruire à longue distance d’éventuels avions ravitailleurs et de soutien, ou celle d’atteindre l’espace aérien israélien pour délivrer une munition que des missiles balistiques ne pourraient transporter…

La livraison potentielle de navires militaires russes à l’Iran, que ce soit à la Marine iranienne ou aux forces navales des gardiens de la Révolution, pourrait considérablement faire évoluer le rapport de force qui détermine le statu quo dans le Golfe Persique et dans le Golfe d’Oman. Aujourd’hui, la Marine iranienne n’aligne en effet que 7 frégates légères et 3 corvettes, ainsi que 3 sous-marins de type Kilo généralement considérés comme incapables de mener des opérations militaires. L’essentiel de ses capacités offensives navales repose sur une flotte de vedettes légères lance-missiles et de patrouilleurs rapides capables de mettre en oeuvre des drones aériens et navals mais dénués de capacités hauturières, ainsi que sur de nombreuses batteries de défense côtière équipées de missiles Kowsar, Nasr-1, Noor ou autres, couvrant une large bande jusqu’à 150 km des côtes.


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