A la fin de l’année 2022, le président Colombien Gustavo Petro, annonçait publiquement que l’offre de Dassault Aviation basée sur 16 avions Rafale avait remporté la compétition qui l’opposait au F-16 américain et au Jas-39 Gripen suédois pour remplacer les Kfir de l’Armée de l’air colombienne. Quelques jours plus tard, la signature du contrat de 3 Md$ était annoncée comme imminente. Malheureusement, le 3 janvier, Bogota annonça l’échec de la procédure.
En effet, les autorités colombiennes escomptaient non pas commander les 16 appareils en une fois, mais en deux lots, dont un premier de 3 à 4 appareils pour un peu moins de 700 m$, devant être signée avant le 31 décembre pour respecter les libérations budgétaires accordées par le parlement. Cette précipitation n’était de toute évidence pas du gout de Dassault, habitué des négociations complexes et qui préféra reporter la signature au risque de perdre le contrat, plutôt que de s’engager dans un contrat mal calibré.
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