Tokyo va lancer une nouvelle classe de frégate encore plus moderne que les FFM Mogami

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Avec 23 sous-marins à propulsion conventionnelle ou AIP des classes Taigei (2), Soryu (12) et Oyashio (9), 4 porte-aéronefs dont deux porte-avions légers classe Izumo et deux porte-hélicoptères classe Hyuga, 8 grands destroyers AEGIS classe Maya (2), Atago (2) et Kongo (4), ainsi que 38 destroyers, destroyers d’escorte et frégates des classes Asahi (2), Akizuki (4), Takanami (5), Murasame (9), Asagiri (8), Abukuma (6) et FFM Mogami (4), la flotte de haute mer des forces maritimes d’autodéfense japonaises (FMAJ) est aujourd’hui l’une des plus puissantes de la planète.

Outre leur nombre et leurs capacités avancées, les navires nippons sont pour beaucoup récents, Tokyo n’ayant pas, comme le firent beaucoup de pays occident, ralenti le rythme des renouvellements des bâtiments autour de la baisse supposée des tensions internationales suite à l’effondrement du bloc soviétique. De fait, prés de la moitié de cette flotte a moins de 15 ans de service, alors que le remplacement des navires les plus anciens est déjà largement engagé.

C’est ainsi que les sous-marins de la classe Oyashio, entrés en service entre 1998 et 2008, a déjà débuté avec l’arrivée des premiers Taigei réputés très performants et équipés de batteries Lithium-ion, ayant permis aux sous-marins Mishishio et Oyashio, les deux premières unités de la classe éponyme, d’être convertis en navires d’entrainement.

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C’est également le cas de la nouvelle classe de frégate Mogami, un navire de 133 mètres et 5.500 tonnes en charge, dont 4 exemplaires sur les 22 prévus ont d’ores et déjà rejoint la Marine japonaise entre avril 2022 et mars 2023, pour remplacer les destroyers des classes Abukuma et Asagiri entrés en service entre la fin des années 80 et la fin des années 90.

Si la classe Mogami devait initialement compter 22 unités, livrées aux forces navales nippones entre 2022 et 2032 à raison de 2 navires par an, ces dernières ont annoncé qu’elle serait limitée à 12 unités, alors que les 10 navires restant appartiendront à une nouvelle classe dérivée.

laancement FFM Mogami
Les frégates de la classe Mogami sont produites par MHI a raison de 2 navires par an

Il faut dire que le maitre-mot qui donna naissance à la classe Mogami fut l’économie, d’hommes comme de moyens. Ainsi, les navires de 4 000 tonnes à vide sont acquis pour 50 Md de yen par la marine japonaise, soit moins de 340 m€, un cout rencontré plus fréquemment pour des corvettes deux fois moins imposantes que pour des frégates de premier rang.

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Ce d’autant que contrairement, par exemple, aux Type 31 britanniques, elles aussi conçues pour atteindre un cout très compétitif, les Mogami n’ont pas fait d’impasse capacitaire, disposant d’un puissant radar 3D SPY-2 à antennes AESA, de 16 silos Mk41 pour missiles antiaériens Type 03, de 8 missiles anti-navires Type 17, d’un système CIWS RAM ainsi que d’un canon Mk45 Mod 4 de 127 mm.

Surtout, la frégate dispose d’une suite sonar complète composée d’un sonar de coque et d’un sonar tracté à profondeur variable, ainsi que d’un hélicoptère naval SH-60L et de torpilles Type 12, en faisant une plate-forme de lutte anti-sous-marine performante. Le navire est également économe en ressources humaines, avec un équipage de seulement 90 hommes, deux fois moins que les 220 hommes des destroyers Agasiri.


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