A l'instar de la plupart des pays du théâtre Pacifique, la Malaisie, un pays de 33 millions d'habitants et de 330.000 km, n'avait pas fait, jusqu'il y a peu, de l'équipement de ses forces aériennes une priorité. Après le retrait des MIG-29 et F-5 en service depuis plusieurs décennies, les forces aériennes malaisiennes ne peuvent, aujourd'hui, se reposer que sur une flotte exiguë composée de 8 F/A-18 D Hornet acquis en 2008, et que 18 Su-30MKM négociés auprès de Moscou quelques années plus tôt. Si ces appareils sont encore relativement modernes et performants, il était toutefois indispensable, pour Kuala Lumpur , d'en renforcer le format, et plus globalement de moderniser l'ensemble de ses forces aériennes.
En effet, alors que les relations avec Pékin étaient relativement bonnes jusqu'au milieu de la précédente décennie, celles-ci se sont sensiblement détériorées ces dernières années après que Pékin ait considérablement durci ses revendications territoriales en Mer de Chine du Sud avec la fameuse règle des 9 traits, privant plusieurs pays d'une zone économique exclusive souvent riche en ressources halieutiques et minérales. De fait, Kuala Lumpur, comme nombre de ses voisins, est désormais amenée à moderniser et étendre ses armées, en particulier dans le domaine naval et aérien.

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