Les technologies de navigation alternatives au GPS sont désormais une priorité pour les armées. Dans ce domaine, le compas quantique développé par la Royal Navy représente une solution performante.
Si le Système de Positionnement Global, ou GPS, et plus généralement les systèmes de navigation par satellite, ont révolutionné l’action militaire dans de très nombreux domaines ces 30 dernières années, la nature même du système, qui repose sur des signaux électromagnétiques émis par des satellites, est également devenue une vulnérabilité d’autant plus importante que cette technologie est aujourd’hui très massivement répandue dans de très nombreux équipements militaires.
Plusieurs alternatives sont à l’étude pour palier à cette menace, comme la navigation stellaire, l’odomètrie, les signaux d’opportunité ou encore les nouveaux systèmes de navigation magnétique, tant pour permettre une navigation en environnement privé de signal GPS que pour détecter une altération du signal GPS lui-même, par un brouillage de type Spoofing.
Mais le Graal, pour ce type de système, repose sur une autre technologie, celle du compas quantique. Celui-ci repose, en quelque sorte, sur le principe de la centrale inertielle, puisqu’il permet de détecter les variations du vecteur vitesse du système, et partant de là, d’en déterminer sa position relative à une position d’origine.
Mais là où les centrales à inertie les plus précises du moment, notamment celles qui équipent les sous-marins nucléaires évoluant par définition dans un environnement privé de signaux GPS, doivent être recalées à intervalles réguliers, le plus souvent à l’aide d’un positionnement satellite, pour garder une précision de travail satisfaisante, le compas quantique est quant à lui beaucoup plus résilient, et surtout beaucoup plus sensible, de sorte que la dérive qu’il subit dans le temps, est considérablement plus réduite.
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