Les Etats-Unis veulent poursuivre le développement d’un missile de croisière naval à capacité nucléaire

- Publicité -

Si dans l’opinion publique, la crise des missiles de Cuba de 1962 représente le sommet paroxystique de la guerre froide, nombre de spécialistes considèrent que celui-ci fut atteint en 1983, lors de la crise des Euromissile durant laquelle les forces de l’OTAN et du Pacte de Varsovie ont été au bord de la confrontation nucléaire pendant prés de 2 ans.

Cette crise amena à la signature du traité Intermediate-Range Nuclear Forces ou INF en 1988, interdisant aux États-Unis et à l’Union Soviétique de déployer, posséder ou concevoir des armes balistiques d’une portée allant de 500 à 5.500 km, ainsi que des missiles de croisière à lancement terrestre, ce qui contribua activement à la baisse des tensions entre les deux blocs.

Toutefois, dans l’intervalle de 5 ans entre 1983 et 1988, occidentaux comme soviétiques multiplièrent le développement de solutions à capacité nucléaire de sorte à étoffer leur arsenal mais également leurs capacités de réponses face à l’adversaire, dans une course aux armements particulièrement rapide et dynamique.

- Publicité -

C’est à cette époque que fut conçu le missile Air-Sol Moyenne Portée ou ASMP français, un missile de croisière supersonique conçu pour pénétrer les défenses antiaériennes de l’adversaire et transportant une tête nucléaire TN81 de 100 kt sur 300 km. Il sera mis en service dès 1986 à bord des Mirage IV puis des Mirage 2000N des forces aériennes stratégiques

Agm 129 acm Armes nucléaires | Etats-Unis | Flash Défense
En application du traité SORT de 2002, l’US Air Force retira du service l’ensemble de ses missiles de croisière furtifs AGM-129 entre 2008 et 2012, ne laissant aux bombardiers stratégiques américains que 500 missiles de croisière AGM-86 pour mener des frappes nucléaires à distance de sécurité

Outre-Atlantique, l’US Air Force entreprit le développement du missile de croisière furtif AGM-129 ACM, destiné à venir épauler les AGM-86 ALCM en service depuis 10 ans à bord des B-52H Stratoforteress, alors que l’US Navy admettait en 1983 au service le missile de croisière BGM-109A Tomahawk, tous deux armés d’une tête nucléaire W80 de 5 à 150 kt.

Depuis la fin de la guerre froide, et jusqu’au début des années 2010, les États-unis (comme la Russie) ont considérablement réduit leur arsenal nucléaire, allant jusqu’à retirer du service certaines munitions avancées comme l’AGM-129 pour respecter les engagements bilatéraux.

- Publicité -

LOGO meta defense 70 Armes nucléaires | Etats-Unis | Flash Défense

Il reste 75 % de cet article à lire,
Abonnez-vous pour y accéder !

Les abonnements Classiques donnent accès aux
articles dans leur version intégrale, et sans publicité,
à partir de 6,90 €.


Inscription à la Newsletter

- Publicité -

Inscrivez-vous à la Newsletter Meta-Defense pour recevoir les
derniers articles de façon quotidienne ou hebdomadaire

- Publicité -

Pour Aller plus loin

1 COMMENTAIRE

Les commentaires sont fermés.

RESEAUX SOCIAUX

Derniers Articles