Plus structuré et moins entravé, le programme GCAP (Grande-Bretagne, Italie et Japon) prend de l’avance sur SCAF

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Présenté initialement comme une réponse rapidement assemblée à l’annonce du programme (alors) franco-allemand SCAF d’avion de combat de 6ᵉ génération, le programme GCAP pour Global Combat Air Platform, qui rassemble la Grande-Bretagne, l’Italie et le Japon, semble prendre le large vis-à-vis de son compétiteur européen.

En effet, s’exprimant face à la presse spécialisée sur le site de l’avionneur britannique BAe de Warton, son directeur des systèmes du Futur Système de combat aérien, Herman Claesen, s’est montré plus que confiant dans le futur du programme visant à devenir le premier avion de combat de 6ᵉ génération, faiblement observable, supersonique et piloté, à entrer en service, en dehors des NGAD américains.

Ainsi, Herman Claesen estime désormais que l’objectif d’une entrée en service du GCAP en 2035 est parfaitement atteignable, alors que le démonstrateur du programme devrait prendre l’air « d’ici à 5 ans », c’est-à-dire en 2028, ou avant.

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Pour BAe et ses partenaires, ce calendrier très ambitieux s’avère consubstantiel de la stratégie commerciale entourant le programme, et notamment les grandes ambitions en matière d’exportation visées par l’avionneur qui entend bien ne plus jouer les seconds rôles derrière Dassault aviation sur la scène internationale, comme ce fut le cas du Typhoon vis-à-vis du Rafale et du Tornado vis-à-vis du Mirage 2000.

F35B et Typhoon RAF e1688652132159 Coopération internationale technologique Défense | Aviation de chasse | Construction aéronautique militaire
Le programme GCAP devra prendre le relais des Typhoon au sein de la RAF et des forces aériennes italiennes, ainsi que des F2 japonais. Ces 3 forces mettent également en œuvre une importante flotte e chasseurs bombardiers furtifs F-35 A et B

D’ailleurs, à l’occasion de cette rencontre presse, celui-ci a plusieurs fois abordé la compétition latente avec le programme SCAF, faisant à ce sujet en partie reposer la responsabilité de ses errements au manque d’expérience de l’industrie aéronautique française dans les programmes en coopération, contrairement à la Grande-Bretagne qui en a accumulé beaucoup dans ce domaine avec le Tornado, la Typhoon et le Jaguar avant eux.

Surtout, BAe semble faire du calendrier une arme stratégique pour s’imposer sur le marché international et retrouver des parts de marchés perdus ces dernières décennies au travers des précédents programmes en coopération.

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