Présenté en grandes pompes, à l’occasion de la parade du 9 mai 2015 à Moscou, marquant les 70 ans de la victoire contre le nazisme, le char T-14 Armata, avait surpris les occidentaux.
Non seulement la Russie s’était-elle engagée dans la conception d’un nouveau char de combat, alors que la plupart des armées du monde considérait que celui-ci était obsolète, mais l’Armata apparaissait, alors, comme le char le plus moderne jamais conçu, avec sa tourelle robotisée, son blindage Afghanit et sa cellule de survie.
Le ministère des Armées russe avait, alors, de grandes ambitions pour son nouveau char, avec plusieurs centaines d’exemplaires devant entrer en service avant la fin de la décennie. Il n’en fut rien.
Face à d’importantes difficultés de mise au point, et surtout à un prix bien plus élevé que les autres chars auxquels les armées étaient habituées, il n’a été livré, à ce jour, qu’entre 20 et 30 exemplaires du blindé, essentiellement à des fins d’essai, aux armées russes.
Et si l’on en croit le PdG de Rostec, l’avenir même du T-14 Armata semble désormais compromis, alors que les armées russes privilégient l’achat de T-90M, moins performants, mais beaucoup moins chers, pour participer à l’offensive russe en Ukraine.
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Le char T-14 Armata, le premier char russe occidentalisé
En bien des aspects, le T-14 Armata, et avec lui l’ensemble de la gamme de véhicules blindés présentée en 2015, dont le Kurganet-25, le Boomerang et le canon automoteur Koalitsiya-SV, représentaient un profond changement de paradigme pour les industriels et les armées russes.
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