samedi, novembre 2, 2024

Le Rafale se rapproche d’une commande de 24 appareils pour les forces aériennes péruviennes

Après le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe, le Rafale pourrait bientôt débarquer sur le continent sud-américain. Plusieurs forces aériennes sud-américaines doivent, en effet, moderniser leurs flottes de chasse plus ou moins rapidement, et le Rafale est souvent cité, par la presse locale, comme l’un des favoris, voire le favori de la compétition.

Jusqu’à présent, c’était la Colombie qui semblait représenter le potentiel le plus important à court terme pour l’avionneur français. Après s’être brouillé avec Jérusalem, Bogotá doit, en effet, rapidement remplacer les Kfir C10 formant actuellement sa flotte de chasse, alors que les industriels israéliens ont cessé d’assurer le soutien des appareils colombiens.

Selon toute vraisemblance, ce dossier devrait donc déboucher rapidement, sachant que le Rafale avait été initialement choisi par les forces aériennes colombiennes, en 2021, y compris face au Typhoon, qui lui est à nouveau opposé aujourd’hui, pour un contrat portant sur 18 appareils.

Toutefois, la Colombie pourrait bien ne pas être le seul, ni le premier pays sud-américain, à mettre en œuvre le chasseur français. En effet, les forces aériennes et les autorités péruviennes ont entamé la procédure pour remplacer les Mig-29, Su-25 ainsi que les 11 Mirage 2000P, et le Rafale serait, selon les confidences obtenues par la presse spécialisée, le grand favori dans ce dossier.

Les forces aériennes péruviennes doivent remplacer leur flotte de chasse

Les forces aériennes Péruviennes mettent en œuvre, aujourd’hui, une flotte de chasse composée d’appareils russes et français. En 1997, Lima avait fait l’acquisition de 21 MIG-29 et 18 Su-25 d’attaque, suivis, l’année suivante, par 3 Mig-29 supplémentaires, pour remplacer les Su-22 acquis dans les années 70, suite au coup d’État militaire du général pro-soviétique Álvaro, et pour épauler les 12 Mirage 2000P acquis en 1984 auprès de la France.

MIG-29 Perou
Il ne reste que 8 des 24 MIG-29 acquis en 1997-1998 par le Pérou, encore en service aujourd’hui

De cette flotte, ne reste aujourd’hui que 8 Mig-29 modernisés en 2008, 2 Su-25 et 11 Mirage 2000P, ainsi qu’une vingtaine d’avions d’attaque légers américains A-37 Dragonfly, datant des années 60.

Dès 2013, Lima entreprit de lancer des consultations en vue de moderniser cette flotte, le pays ayant plusieurs disputes territoriales, notamment avec le Chili. Plusieurs modèles ont été évalués, dont le Su-35s russe, l’Eurofighter européen et le Rafale français.

Rapidement, toutefois, la réalité des couts s’est imposée, pour un pays dont le PIB plafonne à 250 Md$ et l’ambition d’acquérir 60 chasseurs russes et 60 appareils européens, un temps évoquée, fut rapidement abandonnée.

Depuis, les forces aériennes péruviennes et le ministère de la Défense, ont poursuivi leurs évaluations, alors que, dans le même temps, la flotte de chasse du pays se réduisait inexorablement, en particulier concernant les appareils russes.

Le projet de budget 2025 des armées péruviennes intègre le financement pour l’achat de 24 nouveaux avions de chasse

Après 10 années de négociations à bas bruits, le dossier de la modernisation de la flotte de chasse péruvienne est revenue, depuis quelques mois, sur le devant de la scène. Afin de répondre à cette situation, le général Carlos Enrique Chàvez Cateriano, Commandant en chef des forces aériennes péruviennes, avait annoncé le lancement d’une compétition internationale, il y a quelques mois, en vue de moderniser cette flotte.

Dassault Mirage 2000P forces aériennes Peruviennes
Le Mirage 2000P conitnue de porter, en grande partie, la sécurité du Ciel péruvienne, en particulier autour de la triple frontière avec le Chili et la Bolivie.

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6 Commentaires

  1. Fierté oblige, je me dois de corriger cette malheureuse erreur mais il me semble important en tant que français de ne pas s’abaisser à une posture de pays servile tel le Guatemala ou le Honduras qui reconnaissent Jérusalem comme capitale d’Israël pour la seule raison que Washington l’ait fait…
    La seule capitale de l’état hébreux que nous reconnaissons est Tel Aviv, notre ambassade s’y trouve et nous changerons d’avis quand bon nous semblera, jamais quand d’autre le déciderons à notre place, n’en déplaise aux États-Unis

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