lundi, décembre 2, 2024

Avec le SM40 Exocet, les sous-marins français disposeront d’une panoplie complète de munitions de nouvelle génération

L’une des grandes annonces du salon Euronaval 2024, aura certainement été faite par MBDA, le missilier européen, au sujet du développement du missile antinavire à changement de milieu SM40 Exocet.

Avec le retour des tensions internationales, et l’arrivée de nouvelles menaces, comme les drones et les missiles balistiques antinavires, les sous-marins sont redevenus, ces dernières années, un enjeu majeur pour les marines mondiales, comme le montre la multiplication des compétitions et consultations mondiales, à ce sujet.

La France, et son industriel Naval Group, sont fins prêts pour répondre aux attentes mondiales dans ce domaine, avec une gamme de sous-marins conventionnels à très hautes performances, allant su Scorpene de 2000 tonnes, au Shortfin Barracuda de 4500 tonnes, tous équipés des nouvelles batteries lithium-ion, et d’une vaste gamme de senseurs.

Déjà très attractifs en termes de performances et de prix, ces sous-marins de nouvelle génération, pourront s’appuyer, d’ici à 2030, sur un autre argument de poids : une gamme de munitions sous-marines souveraines et de nouvelle génération, qui deviendra exhaustive avec l’arrivée du nouveau SM40 Exocet.

Des munitions sous-marines de nouvelle génération pour répondre aux nouveaux enjeux de la guerre sous-marine

Le regain d’intérêt pour les sous-marins, observé ces dernières années, au sein des marines mondiales, a engendré l’émergence d’une offre mondiale plus riche que jamais, dans ce domaine avec le S-80+ espagnol, le Taigei japonais, le Dosan Anh Changho sud-coréen, le A26 Blekinge suédois, le Type 212 CD allemand, et les Scorpene Evolved et Blacksword Barracuda français, en occident, mais aussi le Lada russe et le Type 039A chinois.

Sous-marin Suffren Marine nationale
Sous-marin nucléaire d’attaque Suffren de la Marine nationale, première unité de la classe eponyme.

Tous ces navires disposent de performances largement accrues, vis-à-vis des navires de génération précédente, qu’il s’agisse de l’autonomie de plongée, de la discrétion acoustique, des capacités de détection ou de fonctionnalités spécifiques, comme la mise en œuvre de commandos ou de plongeurs de combat.

Pour exploiter leurs nouvelles performances ainsi que pour répondre aux progrès réalisés en matière de lutte anti-sous-marine de l’adversaire, ces sous-marins NG s’appuient sur des senseurs et des capacités de communication, eux aussi, de nouvelle génération.

Ne manquait plus qu’une gamme de nouvelles munitions sous-marines, afin de donner naissance à un système de systèmes homogène et efficace. Dans ce domaine, la France est en passe de prendre une avance considérable sur ses compétiteurs occidentaux.

Une gamme complète de munitions NG conçues pour s’intégrer nativement dans les sous-marins français

En effet, avec l’arrivée du nouveau missile antinavire SM40, les sous-marins français, ou de fabrication française, disposeront de l’ensemble des munitions de nouvelle génération nécessaires à la mise en œuvre efficace de ces navires de nouvelle génération.

Le missile antinavire à changement de milieu SM40 Exocet de MBDA, une évolution capacitaire majeure pour les sous-marins français

L’annonce du développement du nouveau missile antinavire SM40 Exocet à changement de milieu (lancé par un sous-marin en plongée) vient, en effet, finir de compléter une gamme de munitions sous-marines conçues pour exploiter les performances des nouveaux submersibles de Naval Group et de sa Team sous-marine, comme les SNA de la classe Suffren, ainsi que les sous-marins à propulsion conventionnelle Scorpene Evolved et Blacksword Barracuda.

Sm39 Scorpene
Chargement d’un missile SM39 exocet.

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4 Commentaires

  1. Bonjour
    Le SM40 est il « retrofitable « avec les SM39 (mécanique ,électrique,logiciel )?
    Le passage au micro réacteur a la place du propulseur solide(blocs très stables) avec son carburéacteur posé t’elle des pb de maintenance ou de sécurité ?Un SMn’est pas un bâtiment de surface et le jet fuel n’est pas du carbu diesel

    • Je doute sincèrement que ce soit le cas. Même physiquement, les missiles ne se ressemblent pas. je pense que le changement de nomenclature (SM39->SM40), insiste justement sur cette évolution majeure non rétrocompatible.
      Pour le carburant, le missile est encapsulé à bord du SNA, d’une part, et le MdCN utilise lui aussi un turboréacteur. Je doute que cela modifie sensiblement la manipulation du missile, vis à vis du MdCN.

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