Ces trois dernières années, l’avion de transport militaire brésilien C-390 d’Embraer, s’est imposé auprès de plusieurs forces aériennes européennes et occidentales, spécialement pour remplacer leurs C-130 vieillissants.
C’est à présent le tour de la Flygvapnet, les forces aériennes suédoises, de se tourner vers l’avion brésilien, alors que le ministre de la Défense Suédois, Pål Jonson, et son homologue brésilien, José Mucio, ont signé un accord de défense et de coopération industrielle militaire, entre les deux pays, le 9 novembre à Natal, au Brésil.
Outre l’acquisition de C-390 par la Flygvapnet, dont le nombre n’est pas strictement indiqué, cet accord est accompagné d’une lettre d’intention indiquant que le Brésil souhaitait augmenter sa flotte de chasseurs JAS 39 Gripen E/F de 25 %.
Alors que la France s’apprêterait à transmettre au président Lula, une offre historique de coopération industrielle de défense, allant de la commande d’un sous-marin Scorpene Evolved au celle de 24 avions Rafale, à l’occasion du G20 de Rio, ce rapprochement entre Stockholm et Brasília peut-il signifier un intérêt moindre du Brésil, pour l’approche française ?
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La Suède signe un accord de défense avec le Brésil, et achètera l’avion de transport Embraer C-390
La plus importante annonce, entourant la signature de l’accord de défense entre la Suède et le Brésil, concerne l’arbitrage suédois en faveur de l’avion de transport brésilien Embraer C-390.
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