La planification militaire européenne est frappée d’obsolescence depuis 2022 et le conflit Ukrainien

Ces dernières semaines, sous l’influence des prises de position américaines, les européens ont multiplié les annonces pour faire valoir leur détermination à se doter d’un outil de défense collectif significatif et performant, quitte à devoir, dans le discours, assumer par eux-mêmes, la menace russe.

Pourtant, au-delà des déclarations politiques à Bruxelles, la planification militaire européenne semble, aujourd’hui encore, incapable d’assimiler certains retours d’expérience venus du conflit Ukrainien, qui pourraient pourtant frapper d’obsolescence, certains des paradigmes sur lesquelles l’ensemble de la programmation militaire est construite.

Quels sont ces enseignements venus d’Ukraine, qui remettent en cause les certitudes sur lesquelles les programmes de défense européens sont construits ? Quelles sont les raisons de ce déni de réalité de la part des Européens ? Et pourquoi les ignorer, viendrait sensiblement renforcer la position de force de la Russie, en Europe ?

L’industrie de défense et la planification militaire européenne, face aux retours d’expérience venus d’Ukraine

Depuis son déclenchement, le 20 février 2022, la guerre en Ukraine a bouleversé de nombreuses certitudes, au sein des états-majors et des planificateurs militaires occidentaux. Cette guerre, qu’une immense majorité d’analystes estimait alors devoir durer quelques semaines, et se conclure par une victoire éclatante et sans appel, de forces armées russes, mieux préparées et équipées que leurs opposants ukrainiens, dure maintenant depuis plus de trois ans.

T90A detruit en Ukraine
L’offensive contre Kyiv, lancée le 20 février 2022, a marqué le début d’une campagne de mouvement russe en Ukraine, qui prendra fin quelques mois plus tard, sur la ligne Surovikine, pour se transformer en guerre d’attrition et d’usure.

Pire, encore, là où tous voyaient une guerre de mouvement et de manœuvres, s’appuyant sur la supériorité aérienne et de puissance de feu des armées russes, cette guerre s’est transformée, après l’échec des offensives sur Kyiv, Kharkiv et Kherson, en une guerre de position et d’attrition, se rapprochant bien davantage des tranchées de la 1ʳᵉ guerre mondiale, que des batailles de chars de la Grande Guerre patriotique.

Surtout, en dépit de pertes considérables, en hommes comme en matériels, que beaucoup estimaient politiquement insupportables pour Moscou comme pour Kyiv, les deux pays n’ont jamais cédé, ou renoncé, jusqu’à présent, transformant ce conflit en guerre d’attrition et d’usure des forces armées adverses, le vainqueur étant le dernier debout, sur le champ de bataille.

Dès lors, la victoire, comme la défaite, ne dépend plus, depuis longtemps maintenant, de la qualité des soldats, et de leurs équipements, mais d’une délicate équation entre les pertes subies, et les capacités de chaque camp à les compenser dans la durée, ceci venant déjà sévèrement bouleverser la perception de planification des occidentaux, soutiens de l’Ukraine.

Des chars occidentaux très onéreux, à la survivabilité relative faible face aux modèles russes et ukrainiens

En effet, alors que les armées américaines et européennes, avaient la certitude de dispose des meilleurs équipements disponibles, en particulier face à ceux en service en Russie, voire en Ukraine, les retours d’expériences, venus du front, au sujet de ces équipements, ont dressé un tableau pour le moins différent, de ce qui était anticipé.

planification militaire européenne Leopard 2A6 Ukraine
Trop sûrs des perfromances des blindés occidentaux, les premières missions confiées aux Leopard 2, AMX-10RC et aure Marder et Bradley, occidentaux, par les armées ukrainiennes, tournèrent rapidement au désastre. Force était de constater que les blindés occidentaux n’avaient pas une survivabilité considerablement supérieure à celle de leurs homologues russes et ukrainiens.

Ce fut notamment le cas dans le domaine très symbolique des chars de combat. En effet, depuis la guerre du Golfe, les occidentaux avaient la certitude de disposer des meilleurs chars, et de loin, face aux modèles soviétiques ou russes.

Dès lors, les espoirs étaient grands, des deux cotés de l’Atlantique, lorsque les premiers Leopard 2, M1 Abrams et autres Challenger 2, furent livrés aux forces ukrainiennes. En effet, d’un point de vue macro, ces chars ont montré une plus grande efficacité tactique, et une meilleure survivabilité au combat, que les modèles ukrainiens, comme le T-64M, et russes, comme le T-72B3 ou le T-90A, au début du conflit.

Toutefois, cette plus-value s’est révélée bien moins significative, qu’escomptée initialement. Pire encore, la confiance affichée par les occidentaux, dans la supériorité de leurs équipements, amenèrent les Ukrainiens à les utiliser parfois de manière inconsidérée, entrainant des pertes sévères, qui n’auraient peut-être pas eu lieu, si la même opération avait été planifiée avec des T-64M.

De fait, au fil des mois, il s’est avéré que les très onéreux Leopard 2A6, Stig122, M1A1 Abrams et autres Challenger 2, étaient loin de justifier, au combat, leurs surcouts de conception, fabrication et de maintenance, amenant les Ukrainiens à plébisciter davantage des modèles plus anciens, comme le Leopard 1, et encore davantage le transfert des derniers stocks mobilisables de T-72, plutôt que d’insister pour recevoir de nouveaux chars modernes.

Le canon Caesar bouleverse la hiérarchie des systèmes d’artillerie mobiles

Un constat comparable a été fait, au sujet des systèmes d’artillerie mobile, transférés par les occidentaux aux armées ukrainiennes. Et là encore, les retours, venus du champ de bataille ukrainien, ont été très différents, des attentes des planificateurs occidentaux.

Canon caesar ukraine
Prenant à contre-pieds l’ensemble des paradigmes qui avaient cours, le canon Caesar français s’est avéré être l’un des systèmes d’artillerie les plus efficaces, et les plus survivables, en Ukraine, en dépit d’un prix d’achat souvent trois fois moins onéreux, que les autres modèles auccidentaux.

En effet, il est apparu que les systèmes sous casemate blindée, comme le M109 américain, l’AS91 britannique ou le Krab polonais, n’affichaient pas de plus-value de survivabilité, au combat, vis-à-vis du Caesar français, monté sur un camion 6×6, et dépourvu, ou presque, de blindage.

Par ailleurs, il s’est avéré que les systèmes très automatisés, comme le Pzh2000 allemand, ou l’Archer suédois, étaient beaucoup plus fragiles, à l’usage, que les systèmes plus rustiques, comme le Caesar, ce dernier affichant un taux de disponibilité 50% supérieur à ces modèles européens, pour un prix d’acquisition plus de 50% inférieur, et des performances, en matière de frappe d’artillerie, similaires.

Ces constats expliquent, en grande partie, les récents succès sur la scène européenne, concernant le Caesar de KNDS, ce d’autant que le système français présente un autre atout, il est produit en grande quantité par KNDS, ce qui permet à l’industriel de livrer ses commandes dans une fenêtre de temps très réduites, en dépit d’un carnet de commande bien rempli.

La capacité de production de missiles fait la réelle plus-value des systèmes antiaériens et antimissiles

Cette capacité de production, et de livraison, représente même la plus-value la plus déterminante, concernant l’efficacité des systèmes antiaériens, antimissiles et antibalistiques, livrés par l’occident à l’Ukraine.

Construction missiles sol-air Aster MBDA
En matière de défense antiaérienne et antimissile, la capacité de production des indsutriels s’avère une composante encore plus déterminante que le prix ou l’efficacité du système.

En effet, les deux systèmes jugés les plus efficaces, dans ce domaine, par les Ukrainiens, le Patriot américain et l’Iris-T SLM allemands, sont avant tout les systèmes profitants du meilleur réassort de missiles, par leurs industriels.

Dans ce domaine, le pourtant très efficace SAMP/T Mamba franco-italiens, souffre avant tout de la lenteur du processus de livraison de missiles Aster 30B1 à l’Ukraine, en raison d’un parc utilisateur beaucoup plus réduit que son concurrent américain.

Pourtant, l’Aster 30B1 est, en bien des domaines, supérieur aux Patriot PAC-2 ou PAC-3, notamment grâce à une précision et une manœuvrabilité accrue lui permettant d’appliquer une doctrine basée sur le tir d’un unique missile par cible, et non de deux, comme c’est le cas du système américain. Par ailleurs, le système SAMP/T Mamba est plus de 30 % moins onéreux, à l’achat, que le Patriot, et c’est également le cas du missile Aster 30B1, face au missile Patriot.

Dans ce domaine, pour le conflit ukrainien, la seule plus-value qui vaille, est évidemment la possibilité de remplacer rapidement les missiles tirés pour intercepter les missiles balistiques, missiles de croisière, voire les aéronefs russes, la différence d’efficacité étant marginale entre les deux systèmes et le prix d’achat n’étant pas, à proprement parler, un paramètre pour Kyiv.

Le retour vers des avions de combat plus légers, moins onéreux et plus rapides à construire ?

Même le domaine des avions de combat, pinacles de la technologie militaire, semble devoir, aujourd’hui, être touché par les retours d’expérience venus d’Ukraine, et par leurs enseignements éloignés des paradigmes antérieurs à ce conflit.

Mig-35
Le MIG-35, jusq’ici boudé par les VKS comme à l’export, pourrait bien être ressucité en Russie, pour remplacer les pertes et les obsolescences des forces aériennes russes, à moindre cout.

En effet, à la veille de son départ pour prendre des fonctions de gouverneur d’Oblast, le PDG du consortium United Aircraft-Building Corporation (OAK) , Yuri Slyusar, a annoncé que l’entreprise allait très prochainement lancer la production en grande série, du MIG-35, afin de permettre aux forces aériennes russes, les VKS, de compenser rapidement leurs pertes dans ce conflit.

Il faut, bien évidemment, prendre ces déclarations avec les précautions de rigueur, d’autant qu’aucune confirmation, au sujet d’une nouvelle commande de MIG-35 pour les forces aériennes russes, a été donnée par le ministère de la Défense.

Cependant, une telle décision aurait du sens, au regard des enseignements venus d’Ukraine, ayant montré que les avions beaucoup plus puissants et onéreux, comme le Su-35s, étaient, eux aussi, vulnérables, en vol comme au sol, aux attaques ukrainiennes, sans apporter de plus-value notable en matière de capacités opérationnelles, face au MIG-35, en se basant sur ses données publiques.

En effet, le successeur du MIG-29, se veut un avion de combat évolué, les russes le classant dans une génération 4.5+++, assez grotesque, disposant d’une avionique et de senseurs modernes, et d’une vaste panoplie d’armement, n’ayant presque rien à envier au Su-35s.

Su-35s
très efficace, le Su-35s est aussi deux fois plus cher à construire que le MIG-35, pour une survivabilité proche, et une efficacité opérationelle comparable.

La plus grande faiblesse du MIG, face au Sukhoï, est son autonomie de combat, deux fois moins importante. En revanche, il est en mesure d’être mis en œuvre à partir de pistes courtes ou sommaires, ce qui lui confère un potentiel de dispersion compensant cette faible autonomie.

Surtout, le MIG-35 sortirait à un prix unitaire presque deux fois moins élevé que le Su-35s, et pourrait être produit sur des lignes d’approvisionnement ne venant pas phagocyter la production des autres avions de combat russes, dont l’indispensable Su-57. On comprend, dans ces conditions, que l’hypothèse puisse être attrayante, pour les VKS, qui doivent surtout remplacer, à présent, des appareils comme le Su-25 et le MIG-29, trop vulnérables face aux défenses antiaériennes ukrainiennes.

Les délais de production, la disponibilité opérationnelle et l’espérance de vie au combat, comme marqueurs clés de la planification défense à venir

Ces différents constats font apparaitre qu’une nouvelle grille d’analyse, au sujet des matériels militaires, émerge progressivement, sur la base des retours d’expérience venus d’Ukraine.

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11 Commentaires

  1. Article très intéressant, je pense que le sujet mériterait un deuxième article dédié sur quelles seraient les caractéristiques attendues pour des véhicules « simplifiés » et sur ce qui permet aux équipements militaires d’être moins cher à produire.
    – pour les IFV, je ne pense pas qu’il faille revenir à des blindés aussi léger qu’un BMP 3m, le bon compromis se rapprocherait sûrement d’un bradley avec des plaques de blindage facilement remplaçables et pourquoi pas, doté d’un APS. La capacité de tirer des munitions airbust peut aussi être un atout.
    – pour les avions de chasse, le grippen semble plutôt bien taillé : il est peu cher, décolle de pistes sommaires, simplicité logistique et mise en oeuvre par des techniciens et quelques conscrits.
    – pour l’artillerie, comme vous l’avez dit, le canon caesar est très adapté et l’idée d’un caesar de 105mm parait aussi très juste

  2. Oui on a effectivement du mal à voir si il y a une réelle projection à moyen terme et long terme. Sur les missiles Aster 30B1 on y est clairement pas en terme de production, franchement on attend surtout les commandes et c’est pas les quelques 200 derniers qui vont suffire à remplir les stocks pour de la haute intensité. Quand aux chars, rien de bien nouveau, il ne faut pas oublier que les meilleurs chars étaient allemands et qu’ils ont perdu la guerre face à Sherman certes moins « performant » mais produit en masse, facilement remplaçable et réparable. Idem pour le T34 d’ailleurs.
    L’impression que cela donne c’est que certains pourraient « jouer la montre » et attendre 2 ans les mid terme aux USA en espérant un changement.

  3. Comme souvent dans vos sujets sur les Russes, vous perdez un peu le pédales et votre analyse est bizarre.
    La Russie est a genou et fabriquer des SU 35 serait un exploit sans le matos francais, au mieux on serait sur du 3+ max. Le SU 57…comment dire ? vous êtes vraiment sérieux ?
    Pour le T14 il a jamais vraiment existé au final.
    Maintenant mettez de l’avion occidental ca sera plus du tout la même guerre.
    On le voit depuis que les Ukrainiens arrivent a brouiller les FAP c’est plus du tout la même sur le front.
    Pareil pour le concept de GTIA qui commence a rentrer dans la tête des Ukrainiens.
    Sur un front et vous le savez car ancien militaire, 10 % des soldats font 90% des pertes ennemies. J’aimerais bien voir nos GTIA en mode scorpion comme leur chair a canon…
    Alors oui on peut mieux faire mais imaginer 1 seconde que l’impasse dans laquelle la Russie ( triste pour la population) s’est foutu va leur permettre de rebondir dans 3/4 ans …je suis un peu perplexe

    • La différence entre un chasseur 3G et 4G concerne sa dotation avionique, analogique pour la 3G, numérique pour la 4G. Le MIG-35 comme le Su-35s, le Su-34 ou le Su-30SM, sont équipés de commandes de vol électriques et de bus numériques, ils sont donc pleinement de 4ᵉ génération. Les lignes d’assemblages russes livrent autour de 25 avions de combat neufs par an, depuis 2023, dont une quinzaine de Su-57(en 3 ans). C’est plus que Dassault sur les trois dernières années. Donc je ne suis pas certain qu’il faille s’en moquer…
      En outre, l’interarmes est appliqué de très longue date en Russie, et a même été initialement développé par l’armée rouge soviétique, simultanément à la France et aux États-Unis, chacun ayant cependant appliqué des approches sensiblement différentes, notamment en matière de format.
      Toutefois, un GTIA, c’est-à-dire un régiment complété de capacités interarmes, a surtout un intérêt lorsque l’échelle de l’engagement est régimentaire, comme au Mali, par exemple.
      En revanche, en Ukraine, l’échelle d’engagement est la brigade, ou la division cotée russe, et une division russe intègre toujours un régiment du génie, un régiment d’artillerie et des capacités de soutien propres (trans, matériel, train, dca..). Donc, la notion de GTIA perd beaucoup de son attrait, lorsqu’il est question d’engagement de ce type, puisque l’interarmes se trouve par défaut, à l’échelle de la Brigade ou de la division.
      Enfin, je sais que certains soutiennent l’hypothèse d’un effondrement prochain des capacités industrielles et économiques de la Russie. Le fait est, c’est un peu comme l’avènement de l’Armageddon pour les témoins de Jéhova, ou du Messie pour les Raeliens, c’est toujours dans les 6 à 12 mois à venir, et ce, depuis l’été 2022
      Pour les services de renseignements européens, en revanche, qui préfèrent analyser les données disponibles plutôt que s’en remettre aux invocations et à la lecture dans les feuilles de thé, la reconstruction rapide des capacités de manœuvre russes, représente un véritable enjeu de sécurité d’ici à quelques années, en dépit de leurs arbitrages technologiques différents des notres
      En outre, il se trouve que j’ai des liens étroits et familiaux avec la Russie, que j’y ai vécu et travaillé, et que, jusqu’à présent, je ne me suis guère trompé, quant aux évolutions à venir de la puissance militaire russe, et ce depuis 2016 et la première mouture du Socle Défense, qui était bâti, justement, sur la certitude que les armées russes atteindraient un premier pallié de menaces en 2022. Le reste, vous le trouvez évidemment dans les articles publiés ici, qui ont rarement été contredits par les faits.
      Donc, ne m’en veuillez pas si je préfère conserver ma méthodologie, pour anticiper la menace à venir, plutôt que de m’en remettre à d’autres. D’ailleurs, en dehors de vous, qui réagissez systématiquement de la même manière, lorsque je traite de la menace russe, il ne me semble pas que cette approche soit critiquée par une majorité d’abonnés.

      10
      • bonjour Mr Wolf, j’abonde dans votre sens et même si nous échangeons parfois de manière rugueuse, il faut reconnaitre que votre analyse sur les russes est, pour moi aussi, exacte. les russes , en plus de rebondir assez vite sur le matériel, ont un point qui doit être pris en compte, c’est la Matière Humaine. en effet si pour nos armées perdre 14 soldats d’un coup (collision des 2 hélicos au mali), relève du drame national, chez eux 100 soldats par jour ne mérite pas un entre filet dans la rubrique chiens écrasés. donc à ce peit jeu nous partons perdants d’avance sur l’attrition et le discours que nous serions amenés à faire vis à vis de notre opinion publique. à méditer…

        • bonsoir ludovic, merci du message de contriction, (je rigole) . l’un comme l’autre avons nos caractères et nos convictions forgées au cours de toutes ces années et sommes parfois un peu rebelles. mais il faut savoir tempérer nos ardeurs belleliqueuses, nous n’avons plus 20 ans (et les rhumatismes sont la). il faut débattre , avec chacun nos convictions, c’est la que rside la démocratie, qui nous anime et qui nous mèrera toujours à combattre ces personnages qui veulent nous voler notre LIBERTE.
          je sais certains vont sourire à ces mots , car aujourdhui la liberté fait partie de la vie courante, mais attention elle peut vite disparaitre , mes pare,ts avaient 20 ans en 1942 et la jeunesse de mon père a été le maquis pour ne pas partir en allemagne . l’histroire se répète et attention à ce que nos enfants et petits enfants ne revivent pas ceci !

    • 40 tonnes et peut-être un peu léger pour un bon équilibre protection (active et passive)/mobilité/puissance de feu, mais je reste convaincu qu’avec une architecture type Merkava et moteur à l’avant la France pourrait développer un châssis chenillé commun à une version canon (« char ») et des versions VCI ne dépassant pas une masse en ordre de combat d’environs 48 tonnes. On obtiendrait un effet de série intéressant, une logistique et maintenance optimisée et une solution homogène pour un segment lourd à forte protection et mobilité tactique.

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