Quoi de mieux qu’un mur de drones légers et peu onéreux, pour lutter contre la menace croissante que représentent les drones d’attaque à longue portée Geran-2 et les bombes planantes UMPK employées massivement par les armées russes contre l’Ukraine, et qui peuvent, potentiellement, représenter une menace critique pour les armées et infrastructures européennes, dans un futur proche ?
C’est partant de ce constat que la startup française Atreyd, a développé une solution qui a attiré tous les regards, lors du 15ᵉ Challenge de l’innovation organisé par l’OTAN, avec un Mur de drones apportant une réponse, on ne peut plus pertinente, face à ces menaces, tant du point de vue opérationnel qu’économique, sur terre comme au-dessus des océans.
Pourquoi la menace des drones d’attaque et des bombes planantes est-elle si critique et dimensionnante pour les armées européennes ? Quels avantages apporte le Mur de Drones d’Atreyd ? Quelles ont été les autres solutions proposées lors de ce challenge ? Et, comment la France peut-elle articuler les compétences de ses startups, pour relever l’un des plus grands défis sécuritaires du moment ?
Sommaire
La lutte contre les drones d’attaque à longue portée et les bombes planantes, un défi pour les armées et les marines européennes
Depuis leur première utilisation opérationnelle en Ukraine, à l’été 2022, les drones d’attaque à longue portée, d’abord le Shahed-136 iranien, puis la famille Geran russe, ont sensiblement modifié la notion même de guerre aérienne.

Très rapides à produire, l’usine d’Alabuga livrant 500 chaque mois aux armées russes, et considérablement moins onéreux que les missiles de croisière, de l’ordre de 30,000 $ l’unité, contre 0,8 à 2 m$ par missile de croisière, ces drones ont le potentiel de saturer les défenses antiaériennes ukrainiennes, mais aussi européennes.
Pire, encore, cette capacité de production dépasse d’un facteur 10, celle de la livraison de missiles sol-air capables de les intercepter, en faisant une arme de frappe stratégique conventionnelle, représentant une menace directe et majeure, sur l’ensemble des infrastructures civiles et militaires se trouvant à moins de 1500 km des frontières russes.
Dans le même temps, la Russie a, également, démultiplié la production de ses kits de bombes planantes UMPK, pour atteindre, selon le think tank britannique RUSI, 75,000 unités en 2025, alors que plus de 10,000 de ces bombes ont été larguées par l’aviation russe, sur les trois premiers mois de 2025.
Ces kits, pouvant être adaptés à différents corps de bombes de 250 à 3,000 kg, permettent aux avions de combat de larguer leurs munitions à une distance de la cible pouvant atteindre 60 km, tout en conservant une grande précision d’impact, pour un prix de revient évalué à 2 millions de roubles (23,500 €). Une nouvelle version de cette munition, baptisée UMBP D-30SN, dotée d’un propulseur, permettrait d’atteindre une portée de 90 km, en fonction de l’altitude de largage.

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he bien, on nous idsait dépassés et à la traine sur les systèmes de drones, je vois que dès que l’on se penche sur un problème et que l’on finance les startup, on comble rapidement les lacunes et trouve les olutions adéquates.
si j’osais je ferai un petit COCORICO