L’annonce de l’adhésion britannique au programme norvégien de navires‑mères pour systèmes autonomes, actée à Lunna House, intervient sur fond de hausse des activités navales russes et de nécessité de protéger les infrastructures sous‑marines de l’Atlantique Nord. Elle rattache explicitement des volets opérationnels (patrouilles conjointes et entraînements en Arctique) et industriels (coques, baies modulaires, robots) à une même trajectoire capacitaire.
Trois enjeux dominent : l’essor de grands navires‑mères capables de déployer des escadrilles d’USV (navires de surface sans équipage) et d’AUV (véhicules sous‑marins autonomes), la formation de blocs industriels concurrents en Europe, et un risque d’« interopérabilité OTAN » limitée entre coques standardisées et écosystèmes robotiques non interchangeables dans la guerre des mines.
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La Royal Navy et la Norvège alignent opérations et navire‑mère pour doper la guerre des mines autonome
Londres a officialisé son entrée dans le programme norvégien de navires de soutien conçus comme « navires‑mères » de guerre des mines et de guerre sous‑marine sans équipage. L’annonce, faite à Lunna House, relie directement la coopération navale en Atlantique Nord à la montée en puissance de capacités autonomes, sur fond de hausse de 30 % des détections de navires russes près des eaux britanniques sur deux ans. Dans un article du UK Defence Journal, l’objectif est d’accroître la protection des infrastructures sous‑marines et de déployer des systèmes USV/AUV à distance, depuis des plateformes persistantes adaptées.
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