Depuis plusieurs semaines, les dirigeants, en Europe, multiplient les annonces appelant à un réarmement européen, promettant tous une hausse sensible de l’effort de défense de leur pays, pour relever le défi qui se présente.
Aux côtés des ambitions qui commencent à émerger, dans toutes les chancelleries, autour des questions budgétaires, commencent à pointer certaines annonces autour de l’augmentation des capacités industrielles de défense, de la part des grandes entreprises de défense européennes.
Cependant, si de nombreux écrits se sont penchés sur l’objectif à atteindre, et des contraintes qui s’y appliquent, en termes de format des armées, aucun n’a été consacré au dimensionnement industriel européen, dans toute sa complexité, pour atteindre l’indispensable autonomie stratégique indispensable à la crédibilité dissuasive du vieux continent.
Dans cet article, nous étudierons l’ensemble des paramètres et des contraintes qui interviennent dans la solution à cette question : quels sont les besoins de production, en Europe, en matière d’armement et de munitions, pour relever les défis sécuritaires à venir ?
Sommaire
Le format des industries de défense européennes, un paramètre clé pour le réarmement européen, comme pour son potentiel dissuasif
Qu’on le veuille ou non, le format des armées en Europe, est conditionné par la plus importante menace qui s’applique à elle, à savoir la Russie. En effet, s’il est éventuellement possible de hiérarchiser les différentes menaces, pour estimer que certaines d’entre elles sont plus probables que la menace russe, on ne peut ignorer le fait que les armées russes ont un potentiel militaire surpassant, dans tous les domaines, celui de ces autres menaces.
C’est donc cette menace, et nulle autre, qui détermine le dimensionnement des forces, en Europe, d’autant que Moscou a montré, à plusieurs reprises dans un passé récent, qu’il n’hésitait pas à employer son outil militaire, lorsqu’une opportunité perçue apparaissait.
Les enseignements de la guerre en Ukraine
Dès lors, la guerre en Ukraine constitue un excellent point de départ, pour évaluer l’ensemble des besoins des armées européennes, mais aussi des faiblesses perçues par le Kremlin, pour se convaincre de la pertinence de s’engager dans une opération militaire spéciale, comme de la poursuivre.

Ainsi, en février 2022, la décision d’attaquer a été conditionnée par la perception, côté russe, d’une force armée ukrainienne défaillante et désorganisée, donc incapable de s’opposer à une offensive éclair des forces aéroportée et mécanisées russes, contre Kyiv, Kherson, et Kharkiv, tout en évitant soigneusement la zone la mieux défendue, alors, le Donbass.
En outre, les autorités russes avaient interprété les atermoiements et le manque de fermeté des occidentaux, face au déploiement de forces russes aux frontières de l’Ukraine de mai à décembre 2021, comme une indication d’une non-intervention de leur part.
Soyons honnête, si le président Zelensky et son gouvernement n’avaient pas refusé l’évacuation proposée par les États-Unis, au soir du début de l’offensive, pour organiser la résistance des armées ukrainiennes, il est probable qu’Européens comme Américains, auraient admis le fait accompli russe, se contentant de certaines sanctions temporaires pour exprimer leur mécontentement.
Après l’échec de l’offensive initiale et le retrait des forces russes sur la ligne Surovikine, il était raisonnable de penser que Moscou allait être contraint de négocier un retrait complet d’Ukraine, notamment alors que les pertes enregistrées en six mois de conflit, au sein des armées russes, excédaient déjà celles de l’ensemble de la guerre d’Afghanistan.

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Et pour compléter le débat, il faudrait s’intéresser à notre supply chain : comment faire par exemple pour s’assurer de disposer des matières premières (titane, terres rares, pétrole …) et des composants (processeurs, aimants …) nécessaires à ces productions? Quelle part doit être stockée? Recyclée? Achetée hors Europe? Fabriquée ou extraite en Europe? Le problème est complexe en lui-même, et la fragmentation européenne le rend encore plus compliqué.
Une autre possibilité est de construire des capacités industrielles aux USA, hors de portée des missiles russes.
Ça permet également d’amadouer le locataire de la Maison Blanche pour un temps et de réduire les droits de douane.
C’est une manière de versé un tribut annuel pour notre sécurité…sans garanti évidement.
C’est provocateur mais c’est l’impression que j’ai
En complément du précédent et pour revenir au propos de cet article très exhaustif des réflexions du moment:
Dans un contexte de tensions stratégiques croissantes, il est tentant de céder à une frénésie de réarmement généralisé.
Mais si la France veut préserver son indépendance, elle doit conjuguer son effort de défense avec lucidité : renforcer sa dissuasion, développer son industrie militaire, sans tomber dans le piège d’une coopération européenne qui, historiquement, a souvent cherché à capter ses savoir-faire plutôt qu’à les renforcer. Je parle du savoir faire français bien entendu.
La multiplication actuelle des budgets militaires, l’inflation des programmes d’armement, la relance accélérée de l’industrie de défense ne sont pas uniquement des réponses à des menaces.
Elles traduisent aussi une tentative de survie d’un modèle économique en crise.
Le capitalisme financier, confronté à l’épuisement des ressources naturelles et à l’essoufflement des taux de croissance, trouve dans la militarisation une bouée de sauvetage : investissements massifs, flux financiers artificiels, emplois subventionnés.
Cette dynamique n’est pas nouvelle. Déjà au XXᵉ siècle, la grande crise de 1929 avait conduit à une accélération des dépenses militaires en Europe et aux États-Unis : la Seconde Guerre mondiale a été, pour les économies occidentales, un gigantesque plan de relance par l’armement.
Plus récemment, durant la guerre froide, le complexe militaro-industriel américain — dénoncé par le président Eisenhower en 1961 — est devenu l’un des piliers de la croissance américaine, captant une part considérable du budget fédéral pour soutenir l’innovation, l’emploi et la puissance industrielle.
Après l’effondrement du bloc soviétique, cette logique ne s’est pas éteinte : interventions extérieures, maintien de budgets élevés malgré l’absence d’une menace globale, et multiplication de programmes d’armement lourds ont continué d’alimenter l’économie militaire.
Aujourd’hui, face au vieillissement démographique, à la raréfaction des ressources et à la crise de la mondialisation, cette fuite en avant reprend.
Les dépenses militaires massives servent de nouveau à absorber des excédents de capitaux, à maintenir artificiellement l’activité économique, au prix d’un risque croissant d’inefficacité stratégique.
L’argument de la menace russe est utilisé ad libitum.
La France possède pourtant un atout majeur : sa dissuasion nucléaire autonome.
À condition d’être assumée sans trembler et annonccée— urbi et orbi — cette force stratégique permet de préserver l’essentiel sans céder à la tentation ruineuse d’un surarmement conventionnel.
La dissuasion, si elle est crédible, dispense de dépenses dispendieuses dans des matériels inadaptés à notre défense territoriale et en contradiction avec la politique de dissuasion nucléaire.
Elle impose une discipline stratégique : privilégier la cohérence et l’efficacité plutôt que la course au nombre ou à l’effet d’annonce.
Elle permet de protéger l’autonomie stratégique française sans devoir multiplier des équipements de prestige, lourds et parfois inutiles.
Le développement des capacités militaires est indispensable.
Mais il doit être orienté vers l’exportation et la coopération « tout azimut », vecteur d’influence et de puissance, et non vers une coopération européenne (sortie de l’azimut) systématique.
Car l’expérience montre que les coopérations européennes ont trop souvent conduit à l’affaiblissement de l’industrie française, en absorbant sa technicité pour mieux la diluer ou la concurrencer.
L’histoire récente de l’industrie de défense offre de nombreux exemples où la coopération européenne, loin de renforcer la souveraineté française, a contribué à l’affaiblir.
Dans l’aviation, l’espace, les blindés, les missiles ou encore les drones, les partenariats, sous couvert d’intégration, ont souvent abouti à la perte d’autonomie technologique française:
– Aviation de combat : L’échec du projet EFA a forcé la France à développer seule le Rafale, devenu une référence mondiale.
-Espace : Le programme Ariane 6 a été ralenti par les compromis européens, permettant à SpaceX de dominer le marché.
-Blindés : Le projet franco-allemand KNDS expose Nexter à une standardisation au détriment de son innovation propre.
-Missiles : Dans MBDA, les choix européens ont parfois freiné l’agilité française dans les développements critiques.
Drones : L’absence d’un drone MALE européen a contraint la France à se tourner vers des drones américains.
-Marine : La supériorité de la torpille F21 a été sous-utilisée à cause de préférences européennes divergentes.
-Défense anti-aérienne : Malgré la qualité du SAMP/T, certains pays européens privilégient le système américain Patriot.
Chaque fois que la France a placé ses savoir-faire en « coopération », sans conserver le contrôle technologique, elle a vu son autonomie stratégique s’éroder.
Et je ne parle pas des projets en cours, cette dynamique d’affaiblissement ne relève pas du passé : elle se poursuit aujourdh’ui.
Les grands projets européens actuels — SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), MGCS (Main Ground Combat System), ou encore Patroller européen dans le domaine des drones — sont lourdement handicapés par des intérêts divergents, des rivalités industrielles et des ambitions nationales incompatibles.
Le projet SCAF, censé donner naissance à un chasseur européen de nouvelle génération, est miné par les dissensions franco-allemandes et la volonté espagnole de peser démesurément.
La France, initialement moteur du programme, voit son leadership contesté, tandis que l’Allemagne cherche des « assurances » stratégiques… auprès des États-Unis.
Le programme de char de combat MGCS, lui aussi franco-allemand, accumule les retards et les blocages, chacun cherchant à protéger son industrie nationale aux dépens de l’autre.
Dans le domaine des drones, l’Europe peine toujours à coordonner ses efforts, ouvrant la voie à une dépendance prolongée vis-à-vis des équipements américains (MQ-9 Reaper, Global Hawk).
À chaque fois, sous couvert de coopération européenne, se profile en réalité une intégration croissante aux normes et aux standards américains, souvent au détriment des capacités d’autonomie françaises.
Dans un monde où le désordre économique nourrit la tentation permanente de la guerre, la France doit tenir sa ligne :
S’appuyer sur une dissuasion nucléaire assumée et crédible pour éviter l’engrenage absurde du surarmement.
Développer ses capacités militaires pour exporter, asseoir son influence, et renforcer son autonomie économique par des coopérations en dehors de l’Europe sauf maîtrise d’oeuvre.
Refuser la dilution de son excellence technologique dans des coopérations biaisées qui masquent souvent des stratégies concurrentes.
L’indépendance stratégique est d’abord une indépendance industrielle.
La souveraineté n’est pas un vestige du passé : elle est aujourd’hui, plus que jamais, la condition même de la paix et de la liberté d’action.
Si je faisais dans l’emphase, je dirais que tout ce j’exprime est pour que « Vive la France »😊
Le concept de la simplification est aussi un point important, l EMBT par exemple basé sur le chassis du Leopard3 serait une bonne chose, charge à la France de l’assembler dans des usines Nexter (a construire), par contre l’aviation est aussi a repenser, le F35 reste incontournable mais pas forcement à développer, par contre le Rafale et/ou super-rafale est à développer peut etre créer une chaine d assemblage chez Airbus, les chaines de construction de missile sont à démultiplier car aujourd’hui tres tres insuffisantes. Donc nous sommes au pied du mur selon vos abaques. Par contre il est difficile d’imaginer que la Russie continue a sacrifier son économie civile bien longtemps. Autre sujet créer une energie alternative comme l’hydrogene pour couper toutes les sources de revenus de la Russie (et des USA un peu)
La remilitarisation contemporaine est de mon avis le symptôme d’une crise systémique.
La Russie est aujourd’hui fréquemment mise en avant comme la justification principale du réarmement massif observé en Europe et au-delà. Il est évident que la Russie, par ses actions agressives en Ukraine et son discours stratégique, représente une menace réelle pour la stabilité du continent. Toutefois, réduire la dynamique actuelle de remilitarisation à cette seule cause serait une lecture incomplète, voire insuffisante.
Une analyse structurelle montre que cette remilitarisation s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large : celui d’une économie mondiale capitaliste confrontée à la finitude de ses ressources. La raréfaction des matières premières, la transition énergétique contrariée, les tensions sur les ressources hydriques ou alimentaires imposent aux États de redéfinir leurs priorités stratégiques. Protéger son territoire ne suffit plus ; il faut également sécuriser ses chaînes d’approvisionnement, garantir l’accès aux ressources critiques et contrôler les grandes routes commerciales.
Cette mutation profonde conduit à une redéfinition des frontières stratégiques : les États tendent à « sanctuariser » non seulement leur espace national, mais également leurs intérêts économiques vitaux. L’outil militaire devient ainsi un bras armé de la puissance économique, utilisé pour protéger les acquis nationaux dans un monde où la concurrence devient plus âpre, et où la coopération internationale est de plus en plus fragile.
La militarisation n’est donc pas seulement une réponse conjoncturelle à une menace extérieure ; elle est une conséquence d’une crise de modèle. Dans un monde d’abondance relative, la mondialisation économique avait permis d’atténuer les tensions. Dans un monde de rareté, les rivalités se durcissent, et l’usage de la force, ou au moins sa menace crédible, devient un instrument clé de politique étrangère.
Le risque est alors double : d’une part, la focalisation sur des menaces immédiates comme la Russie pourrait masquer la préparation nécessaire à des défis plus vastes, notamment dans l’espace économique et écologique mondial ; d’autre part, la logique de blocage, d’enfermement stratégique, pourrait favoriser une instabilité croissante, où la violence devient une méthode banalisée de gestion des ressources.
Comprendre que la militarisation actuelle est aussi une réponse à la finitude économique permettrait d’envisager des stratégies plus globales : renforcer la résilience économique, diversifier les approvisionnements, négocier de nouveaux équilibres internationaux. Sans cela, le risque est grand de tomber dans une militarisation défensive permanente, sans vision stratégique à long terme.
En résumé, si la menace militaire russe existe et doit être prise au sérieux, elle ne saurait occulter le véritable défi de notre époque : la gestion pacifique et durable d’un monde aux ressources limitées.
Si on reprend le schema francais d avant guerre 39/45, on a demandé a des constructeurs automobiles ou aeronautiques de construire le produit choisi par le ministere, ceci pourrait etre valable aujourd’hui mais a l’echelle europeenne.
Bonsoir, bravo pour cette réflexion. On pourrait résumer « Si tu veux la paix prépare la guerre », mais encore faut-il le faire correctement ! La dissuasion est d’abord conventionnelle (la taille et la qualité de votre armée), puis industrielle (votre capacité à contrecarrer une stratégie d’attrition), puis seulement nucléaire dans le cas de la France. Et vous l’avez bien souligné il faut rajouter le facteur souveraineté dans la production mais aussi dans les approvisionnement en matières premières, en aciers, alliages et en composants électroniques. L’Europe doit également réduire ses dépendances dans ces domaines ce qui voudrait dire ouvrir des mines, créer des usines, bref re-industrialiser l’Europe. Au-delà de l’effort financier et technique que cela va demander, il va falloir également changer quelques freins législatifs et revoir nos ambitions en termes de réduction de gaz à effet de serre… Je ne parle même pas de production énergétique ! Pas si bête que ça les français avec leur nucléaire au fond. Décidément De Gaulle avait vraiment tout compris 60 ans avant tout le monde… Même le Times de Londres l’a titré récemment, c’est pour dire ! Je termine par le facteur humain, vous en parlez peu. Les Européens sauront-ils faire preuve du même esprit de combat et de résilience que les ukrainiens ? Préparer la guerre c’est aussi forger et préparer les esprits à l’éventualité de la faire. Là aussi quelques changement s’imposeraient dans nos sociétés très individualistes prompts à exiger ses droit et peu enclin à respecter ses devoirs. Il faudrait peut-être commencer par une révision des programmes d’histoire. Créer de la masse via une réserve opérationnelle, une garde nationale, un service militaire nouvelle formule,… Bref reconstruire tout ce que nous nous sommes minutieusement appliqués à déconstruire depuis 36 ans, et le faire à l’échelle Européenne (qui nous a plus habitué au mou consensus et à la cacophonie qu’à une efficacité rigoureuse et efficiente), et sans la tutelle Américaine ! Bref la tâche est immense, et le défit pas moins !
Sur l’Europe, depuis l’élection de trump, vous brassez du vent.
Face à l’extrême incertitude liée au futur de la politique américaine, au futur de la politique Russe mais aussi à l’évolution des électorats européens vous préférez reprendre les rêves éveillés de toutes les intelligentsias mainstreams occidentales qui sont partout en train de se faire balayer.
Vous ne savez pas quelle pommade Trump va passer aux anglais, aux polonais, aux italiens ou aux allemands. Vous ne savez pas non-plus si Poutine va poursuivre son effort de guerre ou s’il va rebasculer vers une économie civil. Vous ne savez pas si les allemands vont privilégier le gaz russe ou la sécurité des baltes. Vous ne savez même pas quel gouvernement aura la France la semaine prochaine …
Moi non plus d’ailleurs.
oui enfin , donc pour vous on ne fait rien, on ne réfléchis pas et on attend un gouvernement stable. vous risquez d’attendre encore longtemps et le temps se compte pour ceux qui restent les bras croisés. on peut toujours critiquer, c’est plus facile en fait d’être dans l’opposition, on le voit tous les jours. mr Wolf fait des prospectives, cela fait toujours avancer la réflexion, si ses articles ne vous plaisent pas, passez votre chemin !
nous on aime bien et même si on se contredit parfois, mais on restent polis !
bonne journée
Je n’est évidemment insulter personne.
Je suis totalement pour qu’on fasse de la prospective à condition qu’on parte des réalités et pas de vœux pieux.
Ce qu’il y a de très probable aujourd’hui c’est que les américains vont se désinvestir de l’OTAN. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne vont pas construire des relations bilatérales avec les « bons clients ». Dans cette situation les pays européens sont sidérés mais chacun reviendra bientôt à ses propres calcules. Quels sont ces calculs ? Qu’y a-t-il dedans ? Voilà la question. Mais l’idée que les européens feront bloc face à l’hégémonie américaine et à la menace russe est un pure délire. Beaucoup seront près à presque tout pour conserver la protection américaine. Certains seront tenté de normaliser leurs relations avec la Russie.
oui enfin dire à un journaliste qui écrit un article qu’il brasse du vent, ce n’est pas non plus tellement gentil. la moindre des choses , si l’on n’est pas d’accord, c’est de moduler son propos. pour le reste on ne va pas se disputer , ce n’est pas l’endroit et non plus ma tasse de thé. voila après vous avez vos idées et en démocratie l’on a le droit de les donner. Mr Wolf énonce des possibilités, il n’a jamais dit que tout le mode va adhérer à l’idée générale. c’est un postulat de départ à une réflexion globale.
Et bien la voilà, la fameuse liste!
Concernant les avions de combat, Lockeed est plutôt à 11 par mois. Cela compte. D’autant que c’est moins que les capacités chinoises, sans parler de capacités Chinoises et Russes combinées. Avec un Dassault à 3 par mois, ça donne une idée du chemin qu’il reste à parcourir… Pour les batteries de DCA, on est pas vraiment mieux, d’autant que le nombre de cibles à protéger est conséquent. Si on devait approvisionner l’Europe en missiles, l’exercice serait aussi compliqué. Bref, il y a un gros challenge industriel.
bonjour fabrice, vous avez enlevé la grille de notation , l’efficacité n’était pas suffisante ou alors ?
sur la production de chars sur 10 ans vous arrivez par un calcul complexe à 525/an. je ne trouve pas ce chiffre. si j’ai bien suivi les russes auront 5000 chars dans 10 ans, donc il nous en faut 7500. donc 7500-1500 que nous avons (theorique) = 6000 de delta. donc 6000/10=600/an. après je n’ai peut être pas tout compris ?
merci de vos retours.
C’est surtout qu’elle etait mal employée, faisant double emploi avec les commentaires. Donc j’ai preféré la supprimer.
oui mais dommage quand même cela permettait de vous faire voir quels articles étaient les plus appréciés, mais il est vrai que cela partait souvent en live.