Autonomie stratégique : les européens vont-ils rater leur unique chance ?

Il y a quelques semaines, l’autonomie stratégique, et les moyens d’y parvenir, étaient sur les lèvres de chaque dirigeant européen, après les premières mesures hostiles prises par Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche.

À ce moment-là, une dynamique semblait émerger, entre européens, et même au-delà, pour prendre conscience des risques que représentait la dépendance très excessive vis-à-vis des États-Unis, alors que l’agenda de Washington se détournait depuis déjà plus d’une dizaine d’années, du théâtre européen.

Ces derniers jours, cependant, tous les dirigeants européens, ou presque, ont annoncé des décisions bien plus complaisantes pour les États-Unis, allant jusqu’à prendre des décisions allant à l’opposée des positions précédentes, comme l’acquisition de F-35 supplémentaires, même par les pays dans le viseur direct de la Maison-Blanche.

Aujourd’hui, alors même que jamais les États-Unis n’auront été aussi hostiles vis-à-vis de leurs alliés de l’OTAN, il semble bien que toute notion d’autonomie stratégique européenne, a été abandonnée par une majorité de chancelleries européennes, dans les actes si pas dans le discours, sans que ses derniers défenseurs, dont la France, puissent peser pour en inverser la trajectoire.

Les européens abandonnent leur ambition d’autonomie stratégique, et reviennent vers le F-35 et les États-Unis

Après les interventions du vice-président américain, J.D. Vance, et de Pete Hegseth, le Secrétaire américain à la Défense, lors de la conférence de Munich, à la mi-février 2025, les dirigeants européens multiplièrent les déclarations et les réunions, en faveur d’un retour vers une plus grande autonomie stratégique, et une réduction sensible de la dépendance de leurs armées, aux équipements militaires américains.

JD Vance Munich
Lors de la conférence de Munich de Février 2025, J.D. Vance a tenu un discours très offensif contre les européens, dépassant de très loin le cadre de la conférence, et de la teneur des discours publics entre alliés. Cela contribua a amener les européens à repenser leur dépendance stratégique aux Etats-Unis, pendant quelques semaines en tout cas…

Plusieurs annonces spectaculaires avaient été faites, alors, à ce sujet, comme le ministre de la Défense Portugais, qui déclarait vouloir trouver une alternative au F-35A américain pour remplacer ses F-16 en fin de vie, ou comme les déclarations venues d’Allemagne, laissant entendre une possible remise en question de l’acquisition de l’avion de combat de Lockheed Martin, et le remplacement du bouclier nucléaire américain, par celui de la France et de la Grande-Bretagne.

L’Union européenne, elle-même, s’empara du sujet, en présentant un montage permettant aux Etats européens de déduire les investissements de défense excédant 1,5% PIB, du décompte de leurs déficits publics de calcul, ainsi qu’une enveloppe d’investissements de 150 Md€, afin d’injecter, potentiellement, 800 Md€ supplémentaires dans les armées européennes d’ici à 2030.

À partir de la mi-mars, cependant, cette dynamique devint beaucoup plus discrète, tant au niveau européen que des Etats. Après quelques jours, seulement, les déclarations faites par les dirigeants européens, semblaient très différents de précédemment. Ainsi, de nombreux pays confirmèrent leur détermination à acquérir le chasseur furtif américain, comme la Pologne, la République tchèque, les Pays-Bas ou la Grèce.

Certains, comme la Grande-Bretagne, ou la Belgique, en profitèrent même pour annoncer la probable hausse des commandes à venir de F-35A. Même le Portugal fit marche arrière, en annonçant que la nouvelle évaluation, pour remplacer ses F-16, intégrerait à nouveau le F-35A américain.

F-35A
Ces deux dernières semaines, les chancelleries européennes ont fait montre d’un véritable enthousiasme pour confirmer leur attachement à acquérir le F-35 américain, parfois même, en plus grand nombre que prévu. Au temps pour l’autonomie stratégique européenne.

Quant au Danemark, pourtant directement menacé par les visées territoriales de la Maison-Blanche concernant le Groenland, il a, lui aussi, confirmé l’acquisition de ses F-35A, et laissé entendre que de nouveaux appareils de même modèle, pourraient même être commandés à l’avenir.

Au final, la situation, début avril 2025, dans ce dossier, s’avère, en de nombreux aspects, strictement identique à ce qu’elle était deux mois et demi plus tôt, avant l’investiture de Donald Trump, qu’il s’agisse du F-35, mais aussi du Patriot, de l’HIMARS et d’autres équipements clés vendus par l’industrie de défense US aux armées européens. À la différence que, du point de vue de Washington, les Européens ont montré, à présent, une faiblesse autorisant tous les excès, sans devoir craindre de riposte.

Le Commandant Suprême de l’OTAN prend parti pour les États-Unis aux dépens de l’Europe

Et de fait, sur le même intervalle de temps, les autorités américains ont multiplié les actes hostiles vis-à-vis de l’Europe, comme de l’ensemble de ses alliés proches, tant dans le domaine économique, comme les 20% de hausses de tarifs douaniers annoncés le 2 avril, mais aussi dans le domaine géostratégique, comme les attaques directes menées contre le Danemark, au sujet du Groenland.

À ce sujet, précisément, l’audition récente du général Christopher G. Cavoli, le Commandant Suprême Allié en Europe, ou SACEUR, qui commande les armées de l’OTAN, devant le Comité sénatorial des services armés du Congrès américain, démontre que l’objectif désigné par Donald Trump, pour intégrer le Groenland aux États-Unis, infuse à présent, au Pentagone.

saceur general cavoli otan
Le général Christopher Cavoli, SACEUR de l’OTAN, a confirmé le rôle « stratégique » du Groenland pour la défense des Etats-Unis devant les sénateurs américain, avec des arguments pourtant très contestable.

« L’accès à l’espace aérien et à l’espace aquatique trouvés au Groenland est absolument essentiel pour les États-Unis » a-t-il ainsi déclaré, face aux sénateurs américains, reprenant strictement la rhétorique de la Maison-Blanche, à ce sujet.


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15 Commentaires

  1. Il me semble qu’il faille prendre en compte plusieurs paramètres. Le long terme. Trump du point de vue des diplomaties n’est pas immuable au maximum 4 ans peut-être que 2 ans. On peut penser que les gouvernements tape sur un retour de la position américaine par la suite. On est d’accord que rien n’est moins sûr. D’autant qu’on entend déjà Trump parler d’un 3ème mandat, donc avoir un discours vindicatif vis à vis des institutions actuelles. De plus il y a Vance en embuscade. Les commerciaux de Lockheed sont à la manœuvre.
    Il me semble aussi que beaucoup s’interrogent sur la capacité de production du rafale. La stratégie qui consiste à augmenter les chaines qu’après commande dans un contexte tendu comme celui que l’on connaît est un contre argument même si il peut être fallacieux. Quand aux autres solutions soit elles ont le même soucis, de ne pas être en capacité de répondre rapidement, soit elles ne sont pas ITAR free.
    De plus l’argument de l’indépendance stratégique au vu d’un parti isolationniste dans la même idée que Trump en France et qui pourrait prendre le pouvoir en 2027 joue aussi contre les arguments de la France. Macron n’a malheureusement pas prouvé ni par sa gestion budgétaire ni par la dissolution qu’on pouvait lui faire confiance comme un grand dirigeant visionnaire etc… même si sur le point de l’indépendance stratégique il et ses prédécesseurs ont raison.
    Bref les commerciaux des grandes entreprises américaines ne sont pas idiots ils avaient préparé leur argumentaire. Mais attendons de voir à moyen terme. Tellement de choses peuvent changer la donne.
    Le scénario le plus catastrophique serait une attaque d’un pays de l’OTAn d’ici 2 ans avant les mid term. Avec un progression fulgurante sur un pays n’ayant pas la profondeur stratégique. Particulièrement dans un contexte où le côté est n’est pas aussi fortifié et préparé que ne l’est la Russie ou ne le sera. D’autant plus qu’il n’y aurait plus d’attritions en Ukraine. La Russie sera t elle prête rien n’est moins sûr. Poutine a le temps long devant lui. La crainte serait que non seulement les pays de l’Europe n’abandonnent l’indépendance stratégique… et ça semble être effectivement mal parti. Mais surtout que par la suite elle s’endorme sur la question du réarmement.

  2. ho il faut arrêter avec les retraités profiteurs et qui se reposent. quand nous « les booomeurs » avons commencer à travailler ce n’était pas 35 heures ou moins pour beaucoup des « djeunes » de maintenant. on n’était pas fatigués le matin en se levant, mais lesoir quand on allait se coucher après s’être vraiment occups de nos enfants et pas passés 3 heures sur les réseaux. quand à ceux qui nous proposent d’intégrer la réserve, j’ai déjà donné 25 ans de ma vie à la marine nationale et souvent on ne rentrait qu’au bout de 6 mois de projection.alors le donneurs de conseils BASTA, commencez par balayer devant votre porte et sortez vous les doigts du T… du C…
    c’est plus facile de dresser les générations les unes contre les autres que de trouver les vraies solutions. de toutes façons l’age de départ à la retraite n’est pas un sujet, quand aujourd’hui les nouvelles générations commencent à travailler à 22/24 ans, si elles doivent cotiser 44 années, je vous laisse faire le calcul. et pui nous à leur âge on ne pensait pas à la retraite à cet âge là, on s’amusait quand on ne travaillait pas. commencez par travailler plus (comme les ricains quoique on puisse en dire ce sont des bosseurs plus de 300 heures comparé à nous) et vous gagnerez plus.
    bon week end !

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    • Il y avait alors 3 actifs pour un retraité. Maintenant, c’est du 1 pour 1 dans la fonction publique et 1,5 pour le dans le privé. Tout est dû aux retraités, rien aux jeunes. En 1980, quand la société versait 100€, vous en touchiez 75. de votre salaire dans le social et 20% du net dans le logement. Les actifs aujourd’hui ne touche en net que 50% de ce leur verse leur boîte et utilise 30 à 40% de leurs revenus pour leur logement. Et malgré tout c’est la faute de ces feignant de jeunes. Sans blagues!
      On nous laisse les dettes, un pays désarmé, pas de retraites et il faudrait encore qu’on la ferme.
      Non! Il faut demander à la fonction publique de travailler jusqu’au même âge que le privé, et avec les mêmes conditions. Je n’en peut plus de tous ces privilégiés qui partent à 60, voir 65 et nous expliquent qu’il le font pour les autres, quand nous, ce sera 67 à 70 nos, avec des caisses vides. Si vous êtes partis jeune, alors décote maintenant!

  3. blablabla toujours la même rengaine, renouvelez vous . un jour je vous souhaite , aussi, d’être un retraité, et après de nombreuses années à travailler (ou pas) vous aspirerez à pouvoir vous reposer enfin, à avoir élevé des petits cons, qui ne pensent qu’à vous bascher.
    bonne nuit Monsieur

  4. Merci Fabrice de partager cette réflexion, mais on ressent une petite pointe de déception dans votre article… Je crois que vous ne devriez pas. A mon avis rien n’est joué aujourd’hui et que le choix du F35 ne préjuge pas de l’évolution de l’Europe en termes d’autonomie stratégique. Voici mes arguments : 1/ L’Europe est-elle militairement et industriellement prête à assumer une telle rupture stratégique ? La très bonne série d’analyses récentes que vous avez publiées démontrent que la réponse est non. Donc cette autonomie stratégique ne peut concrètement s’envisager qu’à long terme. 2/ Quelque soit l’angle (ROI industriel, capacité de production, interopérabilité, maintenance de flotte,…) le F35 reste favori pour ces pays déjà équipés pour la plupart. Et les arguments sont réels et se tiennent même si ça me fait mal de le dire car je souffre de Rafalit! 3/ Les sociétés européennes sont-elles prêtes à assumer politiquement, économiquement et financièrement un tel basculement ? Quand on voit la nature des débats actuellement en France et pas que, je crains que non. Donc mon avis est que les choix récents au profit du F35 sont moins un volte face des chancelleries Européennes qu’un pragmatisme dicté par le réel à court terme. En revanche, un marqueur plus court terme sera la réponse que fera l’Europe dans les semaines et les mois qui viennent sur le sujet des taxes douanières. Cela nous donnera une très bonne indication sur l’état d’esprit de nos dirigeants Européens (résistance ou soumission) et donc l’orientation stratégique long terme qu’on peut espérer (ou déplorer…).

    • Honnêtement cela ne m’étonne pas du tout.
      Entre les instances européennes qui n’ont que l’écologie à la bouche, et les nations qui se tire la couverture , croire que l’Europe pouvait devenir une puissance militaire du calibre qu’elle mériterait était une utopie.

      En passant, ça aurait du mal à certains pays (l’Allemagne) de voir la France vendre de l’équipement…

      Continuons à gérer les bouchons de bouteilles.

  5. Hélas cela confirme les dire de Poutine!Cela d’ailleurs est à l ‘image de la vision économique de l’UE, qui sur le papier représente la 3eme zone économique mondiale, en fait c’est un groupe de 27 économies qui n’auront donc jamais le même pouvoir que les USA.

  6. Vous allez trop vite dans un sens ou dans un autre. Le retrait stratégique américain crée objectivement un vide qui laisse à la France une place de premier plan pour peu qu’elle étende un peu ses capacités nucléaires. Au moments voulu l’un ou l’autre pays européen viendra nous solliciter et les choses iront toutes seules. Les conditions nous seront d’autant plus avantageuse pour nous qu’on n’aura rien fait pour le vouloir.
    La vrai question demeurent quelle vision stratégique pour la France. Avec nos moyens nous ne pouvons pas à la fois être le premier de la classe du bloque Euro-Occidentale et la puissance d’Équilibre qui pèse en Indo-Pacifique. Entre les divisions blindées lourde taillé pour l’Europe de l’Est et la permanence opérationnelle aéronavale il faut choisir. Hormis certains arguments moraux tout à fait respectables (et qui ne coûte par cher à nous qui sommes dans notre canapés), nous, français, n’avons AUCUN intérêt de défendre les Pays-Baltes. Notre sécurités ne dépend pas de l’Europe l’Est, notre économie ne dépend pas de l’Europe de l’Est. Alors, plutôt que prendre des postures de matamore pour finir fatalement par les trahir à l’heure fatidique, nous ferrions mieux de trouver une solution qui garantisse la souveraineté des baltes et la sécurités des russes. De toutes façons seuls les américains et, s’ils en ont la volonté, les allemands sont capables d’assurer la sécurité des baltes. Personne n’imagine la France répondre par une frappe stratégique si des armées européennes sont balayées en Estonie. Après l’extension de la dissuasion nucléaire française à des pays comme la Pologne reste une possibilité avantageuse pour peu qu’elle respecte la souveraineté française.

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  7. Si ce ce que vous dites est vrai alors il n’y a plus RIEN a attendre des Européens, ABSOLUMENT RIEN. Nous serions et sommes humiliés, ridiculisés, avilis, soumis en tant qu’Européen incapable et n’ayant absolument aucune volonté propre. Nous ne mériterions rien d’autre que l’humiliation et la soumission complète et définitive aux USA qui nous crachent litteralement à la figure sans même y mettre les formes ou faire semblant. Plus jamais nous ne serions écoutés et le monde entier peut nous marcher dessus sans que nous puissions plus rien faire.
    Je me sens tellement humilié et en colère à la lecture de ses lignes.
    En plus, en tant que Français, c’est double peine car pour ajouter au tableau même nos plus proches voisin ne sont en capacité de nous faire suffisamment confiance pour co-construire ce que la France promeut et montre depuis des décennies. Oui nous avons nos difficultés que je ne nie pas et qui sont d’autant de source de honte intense à regarder nos politiques interne; néanmoins nous n’avons JAMAIS dévié de la trajectoire d’une Europe forte et Unie depuis CdG, JAMAIS. Tous nos programmes stratégiques de défense sont Européens sans AUCUNE exception hors vente de matériel à l’étranger; nos messages d’ouverture et de partage du parapluie nucléaire ont été sincère et répétés, etc…
    Bref, même nos voisins nous crachent à la figure et préfèrent l’humiliation définitive que de s’allier avec nous; nous ne valons RIEN à leurs yeux car même au plus profond du trou ils continuent de nous écarter et nous cracher au visage.
    Mes mots sont durs, surement trop ou même totalement infondés mais à cette heure c’est précisément ce que je ressens, une des humiliation les plus profonde que le citoyen d’un pays puisse connaitre.
    Bien sûr l’offensive économique sur les droits de douane y est pour quelque chose en ouvrant un nouveau front afin de nous détruire et nous humilier; la réaction de nos voisins peut se lire à ce prisme…..mais l’humiliation reste intense et cuisante.

  8. Et bien… cela va nous ramener vers de la R&D. Nous ne pourrons rien faire d’autre. On paie les multiples présidences qui n’ont servi à rien. Nos présidents se suivent et se ressemblent, et incapables de favoriser autre chose que quelques milliardaires, une fonction publique obèse et inefficace, des programmes sociaux favorisants toujours la même classe d’âge, sociologiquement plus nombreuse. Avant, c’était les aides aux familles déstructurées, maintenant, ceux sont plutôt des retraités. Je vous remercie pour votre créativité financière, mais cette génération majoritaire dans les urnes est dans une optique « après moi le déluge », et toutes les astuces que les uns et les autres pourront imaginer ne changeront rien aux faits: la lâcheté de la classe politique coule le pays. Les actifs qui ne veulent pas se laisser faire en seront pour leurs frais. Nous entrons dans une crise de régime. Rien ne remplacera une limitation des pensions de retraites et des soins aux plus âgés.

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    • Je sugerre d’enrôler tout ces baby boomer qui oscillent entre 70 et 85 ans dans la réserve et de les faire défiler au son de « la marche des éclopés.
      « https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3D1DPB1SbURVc&ved=2ahUKEwiLuJrsir-MAxUmQ6QEHcWHHYYQwqsBegQIDxAF&usg=AOvVaw1p8YfcGKVMnaFvMXZkOXer,😉

    • La focalisation d’un classe d’âge est totalement contre-productive.

      Toutes les classes d’âge devront de toute façon participer à l’effort.

      La solution de financement d’une paix sociale qui n’en est plus une depuis trop longtemps qui fait que tout est dû de la part de l’état en oubliant bien souvent les devoirs afférents à une démocratie fait que les tâches régaliennes ne peuvent plus être assurées à hauteur de ce qu’elles devraient être ce qui par les temps qui cours est extrêmement dangereux.

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