Švedska se pridružuje Finskoj radi ulaska u NATO

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Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la Suède et la Finlande ont partagé un destin commun en Europe. Les deux pays ont ainsi conservé une posture neutre durant toute la guerre froide, ne rejoignant ni l’OTAN, ni le Pacte de Varsovie, et n’adhérant pas même à la Communauté Economique Europe en dépit d’une profonde culture démocratique et de liens étroits avec les pays d’Europe de l’Ouest, et d’épisodes dramatiques comme l’assignat du premier ministre suédois Olof Palme. Après l’effondrement du bloc soviétique, Stockholm et Helsinki ont rejoint conjointement l’Union européenne en 1995, mais en l’absence de menace à l’Est, aucun des deux ne souhaita adhérer à l’OTAN, la neutralité affichée correspondant parfaitement aux attentes des opinions publiques des deux pays. A partir des années 2010, et avec la montée en puissance de l’armée russe, un mouvement de fond commença à émerger dans les deux états scandinaves en faveur d’une telle adhésion, sans pour autant s’imposer majoritairement dans les opinions publiques, et rencontrant une hostilité certaine de la part d’une partie de la classe politique.

Avec la posture de plus en plus agressive de la part de Moscou envers ses voisins, Stockholm comme Helsinki se sont rapprochées de leurs partenaires occidentaux, y compris dans le domaine militaire, sans pour autant franchir le Rubicon, alors que progressivement, les deux opinions publiques se montraient de plus en plus favorables vis-à-vis d’une adhésion à l’OTAN. A la veille de l’attaque russe en Ukraine, celles-ci étaient encore partagées sur le sujet, une moitié des suédois et finlandais se déclarant en faveur d’une telle adhésion, l’autre moitié y étant opposée. Le déclenchement des hostilités, le 24 février, a toutefois fait l’effet d’un électrochoc dans les esprits des deux pays, et une nette majorité de suédois et de finlandais, au delà de 60%, se déclarent depuis en faveur d’une adhésion de leur pays à l’Alliance Atlantique, et en fin de semaine dernière, la première ministre finlandaise, Sanna Marin, annonça publiquement qu’elle entendait désormais entamer les consultations parlementaires pour que son pays rejoigne l’OTAN.

Marin Anderson nato Alliances militaires | Analyses Défense | Conflit Russo-Ukrainien
Švedska premijerka Magdalena Andersson (u prvom planu) i njena finska kolegica Sanna Marin tokom jutrošnje zajedničke konferencije za novinare na kojoj su objavile odluku dvije skandinavske zemlje da se pridruže NATO-u

Toutefois, comme en 1995, la Finlande a souhaité engager une dynamique commune avec son premier partenaire et allié, la Suède, et c’est la raison pour laquelle la dirigeante finlandaise s’est rendue ce matin à Stockholm pour rencontrer son homologue suédoise, Magdalena Andersson, afin de définir une position commune à ce sujet. A l’issue de cette rencontre, les deux pays ont annoncé s’engager dans une démarche commune d’adhésion à l’OTAN, et ce dans des délais courts, « d’ici quelques semaines » selon la première ministre finlandaise, et « avant fin juin » pour son homologue suédoise. Eu égard aux indicateurs socio-économiques et démocratiques des deux pays, il ne fait guère de doute que cette adhésion pourra être menée rapidement, un impératif de taille pour éviter que la Russie ne mettent en oeuvre des mesures de rétorsion et de menaces trop importantes pouvant potentiellement empêcher un tel processus.

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