Lancé en 1980, le programme spatial nord-coréen a rencontré de nombreuses difficultés au fil des années. Le premier lancement eut lieu en 1998, et s’appuyait sur le lanceur Taepodong-1, une fusée de 25 mètres de long pour une masse au décollage de 33 tonnes, sensée pouvoir mettre en orbite un satellite d’une tonne sur une orbite basse à 2500 km d’altitude. Basé sur la technologie développée pour le missile balistique de portée intermédiaire Rodong-1, le tir fut un échec après que le troisième étage de la fusée ait, semble-t-il, pris feu après un vol de 1600 km. Le second essai eut lieu en 2006, avec…
Lire l'ArticleCatégorie : Corée du Nord
La ressource humaine devient-elle la ressource la plus critique des forces armées occidentales ?
Il était commun, aujourd’hui, d’évaluer la puissance d’une force armée, en se basant principalement sur son inventaire de matériels. Le nombre de chars modernes, de sous-marins ou d’avions de combat conditionnaient en effet souvent le potentiel militaire perçu d’un pays. Du fait de la complexité des engagements modernes, d’autres facteurs sont désormais pris en compte, comme les capacités logistiques et de soutien, l’entrainement des forces, ainsi que la doctrine mise en oeuvre. Pour autant, en de nombreux aspects, la puissance opérationnelle d’une armée s’inscrit dans un schéma millénaire bien connu des sciences du vivant, à savoir qu’un organisme, quel qu’il soit, se développera proportionnellement à…
Lire l'ArticleLa Corée du Nord prétend avoir miniaturisé ses têtes nucléaires
S’il existe une hiérarchie considérable en matière de défense entre les pays dotés de l’arme nucléaire, et ceux qui ne le sont pas, il existe également une importante hiérarchie entre les quelques pays disposants de telles armes. Au delà de la puissance des têtes nucléaires possédées, et du nombre d’entre elles au sein de l’arsenal, les technologies des vecteurs pouvant transporter ces armes jouent un rôle crucial dans ce domaine. En effet, disposer d’une bombe nucléaire gravitationnelle, ne pouvant être mise en oeuvre que par un avion de combat que l’on sait vulnérable et limité en rayon d’action, n’est en rien comparable que disposer de…
Lire l'ArticleAprès la Russie, la Corée du nord surfe sur le fantasme de la torpille nucléaire capable de créer un Tsunami
Le 1er mars 2018, à l’occasion d’une allocution télévisée dans le cadre de la campagne électorale présidentielle, le président Vladimir Poutine annonçait publiquement l’arrivée prochaine, au sein des forces armées russes, de 6 nouvelles armes qui amèneront le monde, et les occidentaux en particulier, à « écouter à nouveau la Russie« , selon ses mots. Au delà des armes hypersoniques Kinzhal et Avangard ainsi que du nouvel ICBM Sarmat, tous désormais bien connus, le président russe présenta un missile de croisière « à propulsion nucléaire », le 9M730 Burevestnik, un système de défense anti-aérienne et spatiale laser désigné Peresvet, ainsi qu’une arme qui, depuis sa présentation, suscite de nombreux…
Lire l'ArticleLe nouveau char nord-coréen M2020 est-il un « fake » ?
La Corée du Nord a réalisé, ces dernières années, de nombreuses démonstrations de force, que ce soit au travers d’essais de nouveaux missiles balistiques et de croisière, mais également au travers d’impressionnantes parades militaires pour célébrer le régime ou les forces armées. C’est au cours d’une de ces parades que le nouveau char de combat M2020 a été dévoilé pour la première fois en 2021. Présenté par Pyongyang comme un char de nouvelle génération se voulant à mi chemin du M1A2 Abrams américain et du T-14 Armata russe, ce nouveau blindé arborait effectivement certaines des caractéristiques extérieures visibles de ces chars modernes, notamment un blindage…
Lire l'ArticleLa Corée du Nord investira presque 16% de son PIB pour sa défense en 2023
Pour de nombreux pays occidentaux, en Europe comme en Asie, atteindre un effort de défense égal à 2% de son Produit Intérieur Brut constitue un objectif suffisant pour garantir sa sécurité, et même un objectif très ambitieux pour certains comme la Belgique qui peinent à atteindre un effort de défense de 1,5% du PIB. La perception est très différente dans d’autres pays, en fonction de la menace perçue ou des ambitions de ses dirigeants. Ainsi, les Etats-Unis consacrent 3,7% de leur production annuelle de richesse à leurs armées, et la Russie consacrera, en 2023, plus de 5% de son PIB à cet effort. La Corée…
Lire l'ArticleFace à la menace nord-coréenne, le président sud-coréen veut déployer l’arme nucléaire sur son sol
2022 aura été une année d’une extreme tension dans le monde. Mais si l’attention se porte beaucoup sur le conflit russo-ukrainien, d’autres conflits potentiels se sont rapidement développés au cours de cette année sur la planète. C’est le cas de l’ile de Taiwan, objet des ambitions du président chinois Xi Jinping, mais également du Golfe Persique avec la montée en puissance des capacités militaires iraniennes, ou encore du Caucase, avec les combats opposants forces arméniennes et azéris autours du Haut-Karabach. Mais le théâtre le plus intense aujourd’hui, n’est autre que la péninsule coréenne, alors que la Corée du Nord a procédé à pas moins de…
Lire l'ArticleAprès l’Iran, la Russie va-t-elle aussi moderniser les armées nord-coréennes ?
Depuis le cessez-le-feu de Panmunjeom signé le 27 juillet 1953, la péninsule coréenne est restée l’un des points de tension les plus intenses de la planète. La nucléarisation de Pyongyang, à partir du premier essai réussi d’une arme nucléaire nord-coréenne le 9 octobre 2006, puis d’une première bombe à hydrogène en janvier 2016, a considérablement fait évoluer le statut de ce conflit gelé mais non terminé en l’absence d’armistice officielle. Toutefois, si les armées nord-coréennes alignent des forces considérables, avec prés de 1,3 millions d’hommes sous les drapeaux, 600.000 réservistes, plus de 4000 chars, 2500 véhicules blindés, 8000 systèmes d’artillerie ou encore 500 avions de…
Lire l'ArticleLa nouvelle doctrine nord-coréenne accroit considérablement le risque nucléaire dans la péninsule
La Corée du Nord est devenue, en 2006, le 9ème pays à disposer d’armes nucléaires, après l’explosion de sa première bombe A le 9 octobre. Pour Pyongyang, il s’agissait alors de répondre à la menace perçue posée par les Etats-Unis et les tensions répétées avec son voisin sud-coréen, mais également d’alimenter très efficacement la propagande du régime vis-à-vis d’une population très éprouvée par des décennies d’extreme pauvreté. En outre, si le régime nord-coréen savait pouvoir s’appuyer sur Pékin et Moscou pendant la guerre froide, l’effondrement soviétique au début des années 90, et le rapprochement économique alors marqué entre la Chine et l’Occident engagé à partir…
Lire l'ArticleLe rapport qui fait mal à la Défense anti-missile US
Depuis les premiers travaux dans le domaine des systèmes d’interception de missiles balistiques, le Pentagone investit pas loin de 350 Md$ dans ce domaine spécifique destiné à protéger le sol américain, et dans moindre mesure, certains de ses alliés, contre des frappes de missiles balistiques potentiellement nucléaires. Depuis quelques années, le sujet s’est trouvé revitalisé par la résurgence des menaces stratégiques venues de Russie, de Chine mais aussi de Corée du Nord, disposant désormais de missiles balistiques certes intercontinentaux, mais aux capacités opérationnelles bien inférieures aux derniers modèles de missiles ICBM et SLBM russes et occidentaux. Pourtant, selon un rapport rendu public par la American…
Lire l'Article