Incapables de soutenir l’Ukraine, les Européens peuvent-ils résister militairement à la Russie ?

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Que de contrastes, aujourd’hui, avec les discours qui étaient tenus il y a tout juste un an, tant par les politiques que sur les plateaux de télévision, concernant le conflit russo-ukrainien.

Là où une euphorie artificielle, ignorant volontairement les transformations réalisées en Russie pour corriger les faiblesses constatées des premiers mois de guerre, promettait une déroute des armées russes face à la contre-offensive ukrainienne, équipées des nouveaux blindés occidentaux, un sentiment de défaite touche désormais jusqu’à la présidence à Kyiv.

Toutefois, au-delà de l’avenir même de l’Ukraine, que l’on sait portant déterminant pour la sécurité en Europe, les limites que touchent aujourd’hui les européens, incapables qu’ils sont de soutenir les armées Ukrainiennes, face à la menace russe, un pays douze fois moins riche, et quatre fois moins peuplé que l’Europe occidentale, pose une autre question, elle aussi laissée sous le tapis : les européens sont-ils, aujourd’hui, capables de soutenir une confrontation militaire avec la Russie ?

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Plus d’obus, plus de missiles sol-air : un vent de panique touche l’Ukraine

Les échos qui viennent, aujourd’hui, d’Ukraine, montrent une situation de faiblesse avancée des armées de Kyiv, pour faire face aux armées russes. Selon les remontées faites par les journalistes occidentaux présents aux côtés des forces ukrainiennes, l’absence de missiles antiaériens et d’obus, créé des défaillances majeures dans le durcissement de la ligne de front, faisant craindre des scénarios catastrophiques, comme une rupture de cette ligne, et l’écrasement de certaines villes ukrainiennes, comme Kharkiv, sous les bombes et missiles russes.

Ukraine M777
l’artillerie ukrainienne est dorénavant lourdement handicapée par le manque d’obus.

Même la présidence ukrainienne montre d’évidents signes de fébrilité, et une inquiétude difficile à feindre, même pour un ancien acteur. Et pour cause ! L’arrêt de l’aide américaine depuis la fin du mois de décembre 2023, bloquée par la Chambre des Représentants à majorité Républicaine, a privé les armées ukrainiennes, du cordon ombilical qui les maintenait à flot.


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7 Commentaires

  1. Vers le début de l’article, il est écrit sous la photo du M777 « Même la présidence russe montre d’évidents signes de fébrilité » au lieu de présidence ukrainienne, petit lapsus qui donne un sens tout à fait différent à la phrase (au début j’ai cru que c’était Poutine qui était fébrile à l’idée se sa victoire prochaine).

    • Ce sont des stocks externes, pas de la production, donc pas soutenable dans la durée. idem pour les SCALP/Storm Shadow que Fr et Uk tentent de récupérer en Grèce, Maroc, EAU etc.. pour les envoyer en Ukraine. C’est du one shoot. Donc, ça ne rentre pas dans l’équation à moyen terme, au cœur du sujet de l’article.

  2. le premier probleme provient de la volonté des USA depuis 10 ans d’annihiler l industrie d armement européenne, ce qui fait que leurope est incapable d aider reellement l’ukraine aujourd’hui , apres séparément chaque pays à ses boulets, la France c est l’économie (et cela risque de durer), l Allemagne telle Picsou est obsedée par sa situation économique florissante, apres avoir été au bout de sa logique russophile, est entrain de tout reporter vers la Chine, sans parler de sa méfiance maladive vis a vis de la France, l Italie considère que l état de sa marine, sans parler de sa proximité avec la Russie. Donc l UE est avant tout un territoire de libre echange, mais chaque pays joue sa mélodie, ce qui fait de l UE une proie plus qu un prédateur, ca va etre d autant plus criant que Trump ou pas, l oeil des USA est tourné maintenant vers la Chine.

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