वारसॉ के लिए, यूरोपीय रक्षा का भविष्य वाशिंगटन से होकर गुजरता है

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Le site d’information de Défense américain Defensenews.com a demandé à plusieurs personnalités de l’environnement défense occidental d’exprimer leur vision et leurs attentes concernant la décennie à venir. Parmi eux figure le ministre polonais de La Défense, Mariusz Błaszczak, et les positions qu’il a exprimées, ainsi que les objectifs annoncés, sont en contradiction profonde avec la vision proposée par le président Français depuis quelques semaines.

Rappelons que si traditionnellement, la France prêche pour le renforcement de l’autonomie stratégique européenne et pour réduire la dépendance technologique et opérationnelle vis-à-vis des Etats-Unis, le président français, Emmanuel Macron, a clairement durcit son discours en appelant à une prise en main, par les européens, de leurs problématiques de défense, en Europe et alentour. Selon lui, il est dangereux de déléguer à Washington les clés de La Défense européenne, car l’agenda de la Maison Blanche peut sensiblement divergé de celui des nations européennes.

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La Pologne a commandé 2 batteries de missiles Patriot-PAC3 en 2018 aux Etats-Unis pour un montant de 5 Md$

Il semble, en revanche, que les positions polonaises soient toute autre. En effet, Mariusz Błaszczak a clairement définit la feuille de route de Varsovie pour la prochaine décennie dans le domaine de La Défense, et cette route passe par les Etats-Unis. Ainsi, le ministre polonais n’a pas une seule fois fait référence à l’Europe de La Défense dans sa lettre, alors qu’il cite 5 fois l’OTAN, et 6 fois les Etats-Unis ou leurs forces. L’objectif principal annoncé est de répondre à l’ensemble des exigences de Washington pour favoriser le rapprochement militaire entre les deux pays. Ainsi, Varsovie consacrera plus de 2,5% de son PIB à La Défense en 2030, contre 2% aujourd’hui, augmentera le format de ses forces en créant notamment une 4eme division mécanisée, et surtout, envisagera d’acheter des équipements américains. On peut noter ainsi que le seul équipement nommé dans ce document est le F35 de Lockheed.

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Au delà des questions purement liées à La Défense elle-même, les positions du gouvernement polonais s’expliquent par deux facteurs : le Brexit et les tensions germano-américaines. En effet, il semble que Varsovie ait décidé de se positionner comme le favoris de Washington dans l’Union européenne, rôle jusqu’ici tenu par Londres, et qui souvent entraina des blocages et des difficultés institutionnelles à Bruxelles. On ne s’étonne pas, dès lors, de voir la Pologne parmi les plus fervents défenseurs d’une ouverture du PESCO aux entreprises de défense américaines. Mais les ambitions polonaises vont au delà, et tentant de ravir la position centrale dans l’OTAN que tenait jusqu’ici l’Allemagne, prétextant les tensions commerciales qui opposent aujourd’hui Washington et Berlin, et le manque d’investissement allemand au niveau des dépenses de défense, vivement critiquée par le Président Trump. En outre, la Pologne considère que sa position géographique, au contact avec la Biélorussie et l’Ukraine, et jouxtant l’enclave de Kaliningrad, justifie d’y concentrer une grande partie des forces américaines positionnées en Europe.

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La Pologne a récemment inauguré le lancement de son système AEGIS terrestre

Ces positions polonaises s’expliquent par plusieurs facteurs. Du point de vue de la défense, Varsovie et Moscou restent très antagonistes, et la Pologne est aujourd’hui en pointe en Europe pour porter le message de la menace que représente les armées russes pour l’Europe de l’Est. En outre, la Pologne escompte être récompensé de la loyauté dont elle fait preuve vis-à-vis des Etats-Unis, notamment sur le plan économique. Enfin, on remarque que le gouvernement polonais du président Andrzej Duda a, à de nombreuses reprises, exprimé son hostilité vis-à-vis de l’Union européenne, en raison notamment des critiques menées par cette dernière sur certaines mesures anti-démocratiques prises par les autorités polonaises. Dans ce domaine, le soutien des Etats-Unis serait donc de nature à infléchir les positions de Bruxelles.

Quoiqu’il en soit, il semble clair que la Pologne ne se destine pas à jouer la carte de l’Europe de La Défense. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, notamment dans les pays de l’Est de l’Europe. Le président français devra, dès Los, montrer bien plus que de la persuasion pour parvenir à amener certains pays européens à prendre des positions plus européennes et moins « atlantistes » qu’aujourd’hui. Mais la tache sera difficile, et nombreux sont ceux qui la juge même impossible. Une chose est certaine, la France devra faire la démonstration flagrante de l’intérêt des positions qu’elle défend, pour espérer entamer une processus de changement. Et cela nécessitera un renforcement sensible de ses forces armées, et de son industrie de Défense.

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