Pēc 100 dienu kara Ukrainā Francija joprojām nav pielāgojusi savus aizsardzības centienus un ambīcijas

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A l’instar de l’attaque de la Pologne en 1939 par l’Allemagne Nazie, et celle de Pearl Harbour par la flotte impériale japonaise en 1941, le déclenchement de « l’opération spéciale militaire » russe en Ukraine, le 24 février 2022, prit par surprise les dirigeants occidentaux, y compris aux Etats-Unis, en particulier sur le plan stratégique. Non seulement celle-ci marquait le retour de la guerre de haute intensité, mais elle impliquait une des deux plus importantes puissances nucléaires de la planète. Pire encore, elle avait lieu non pas au Moyen-Orient ou dans un obscure pays du Caucase, mais en Europe, un continent très largement préservé ces dernières décennies, tout au moins depuis les guerres de Yougoslavie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette nouvelle réalité géopolitique n’avait pas été anticipée par les dirigeants occidentaux, leurs armées n’étant, pour la plupart, ni dimensionnées, ni organisées et équipées pour répondre à ce type d’engagement, que ce soit en terme de puissance de feu, de résilience ou de réactivité.

Le jour même du début de l’agression, le chef d’état-major de la Bundeswehr, le Lt. Gen. Alfons Mais, écrivait sur sa page LinkedIn que les Armées allemandes, après 30 années de sous-investissements, n’étaient pas prêtes à répondre à ce type de menace, amenant le nouveau Chancelier Olaf Scholz à presenter à peine 3 jours plus tard devant le Bundestag un très ambitieux plan d’investissement pour redonner rapidement aux armées allemandes les capacités nécessaires pour faire face à la nouvelle réalité. Celui-ci s’appuie sur une enveloppe d’urgence de 100 Md€ pour financer les acquisitions les plus critiques à court terme, ceci incluant des avions de combat F-35A pour la mission de partage nucléaire de l’OTAN, des chasseurs Typhoon ECR pour les missions de suppression des défense antiaériennes adverses, CH-47F Chinook smagā transporta helikopteri pour remplacer les CH-53 Super Station datant des années 70, des systèmes de défense anti-aériens et anti-missiles, des véhicules blindés de combat d’infanterie et plus de 20 Md€ pour reconstituer les stocks de munitions et de pièces détachées largement érodés ces dernières décennies, tout en accroissant le financement pour les programmes européens critiques FCAS, MGCS et Eurodrone.

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Berlin a annoncé la commande de 2 escadrons de F-35A pour assurer la mission de dissuasion partagée de l’OTAN. Cette commande sera financée par l’enveloppe d’investissement exceptionnelle de 100 Md€ pour les armées allemandes annoncée par le Chancelier Scholz.

Ce plan, qui doit encore recevoir l’aval du Bundestag mais qui dispose déjà du soutien de la coalition de gouvernement mais également de la droite allemande de la CDU, prévoit de maintenir le niveau d’investissement allemand en terme de défense pendant 4 ans à son niveau de 2022 (48 Md€), auxquels s’ajouteront une moyenne de 25 Md€ d’investissements exceptionnels par an jusqu’en 2025, avant de faire croitre le budget alloué à La Défense à 2% du PIB allemand au delà de cette échéance. Berlin n’est cependant pas la seule capitale européenne à avoir annoncé une inflexion sensible de se politique et de ses ambitions de défense depuis le 24 février. En réalité, la presque totalité des pays européens ont fait de même, l’Italie s’étant engagée à amener ses dépenses à 2% de son PIB d’ici 2028, Nīderlandē izdarījis to pašu, kā Zviedrija, Spānija et la majorité des pays d’Europe de l’Est. Polija, quant à elle, vise désormais un effort de défense à 3% de son PIB, tout comme la Grèce. Même la Belgique, pourtant le mauvais élève de l’OTAN dans ce domaine, a annoncé une hausse de son budget défense à 1,5% de son PIB, soit une hausse de presque 50% par rapport à son niveau actuel. Mais un pays, et non des moindre en Europe, fait exception dans ce domaine, puisque la France n’a jusqu’ici annoncé aucune évolution dans son effort de défense ni concernant ses ambitions dans ce domaine.


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3 Komentāri

  1. […] Francijas iestādes šajā jomā bija īpaši diskrētas. Tā ir taisnība, ka valsts jau 2017. gadā bija centusies mainīt ieguldījumu līkni aizsardzībā, ar Stratēģisko pārskatu un Militārās programmēšanas likumu (LPM), kas īstenoja lineāru armiju budžeta palielināšanu 1,7, 2022 miljardi eiro gadā līdz 3. gadam, pēc tam 2023 miljardi eiro gadā 2024. un 2022. gadā. Turklāt aizsardzības jautājumi nebija nedz prezidenta vēlēšanu, nedz pēc tam sekojošo parlamenta vēlēšanu kampaņu galvenajās tēmās, nedz arī no valdības puses. aizejošais prezidents, ne opozīcijas, veidojot necaurredzamu slāņu ap šo tēmu visā šajā periodā. Pagājušā gada jūnijā saistībā ar izstādi Eurosatory 3 jaunievēlētais prezidents Makrons tomēr paziņoja, ka būs nepieciešams atjaunināt LPM, lai stātos pretī jauniem aizsardzības izaicinājumiem, apstiprinot, ka valstij jāpalielina aizsardzības centieni turpmākajos gados, nāc. Pirms nedēļas tieši bruņoto spēku ministrs Sebastjans Lekornu apstiprināja, ka bruņoto spēku budžets 2023. gadā patiešām palielināsies par XNUMX miljardiem eiro, tādējādi reaģējot uz nesen publicēto Revīzijas palātas ziņojumu, kurā brīdināts šādu centienu budžeta ilgtspējību. […]

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