Les Etats-Unis craignent la banalisation du « chantage à la dissuasion » russe et chinois

À peine quelques jours après l’entame des opérations militaires en Ukraine, Vladimir Poutine ordonnait de manière très médiatique à son chef d’Etat-Major et son ministre de La Défense de mettre en état d’alerte avancé les forces stratégiques russes, en réponse au premier train de sanction venu des Etats-Unis et d’Europe contre la Russie en réponse à cette agression. Depuis, Moscou a répété à plusieurs reprises ses menaces stratégiques pour tenter d’empêcher les occidentaux de s’immiscer dans le conflit en cours, et d’apporter un soutien croissant aux ukrainiens. Si cela n’a pas empêché les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et nombre de pays européens de livrer des armements…

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Les Etats-Unis prévoient le renforcement de leurs capacités de dissuasion en Europe

Mise en oeuvre à partir du milieu des années 60 en pleine Guerre Froide, et de manière très confidentielle, la dissuasion partagée de l’OTAN permettait aux armées de ses membres de mettre en oeuvre des armes nucléaires américaines, avec un principe dit de « doubles clés », les Etats-Unis et les dirigeants des armées européennes mettant en oeuvre ces armes ayant tous deux une « clé » permettant d’armer les charges nucléaires, la désignation des objectifs étant, en revanche, du ressort du commandement intégré de l’Alliance, et non des états eux-mêmes. Au fil des années, ce dispositif a évolué pour ne rassembler, de manière permanente, que 5 membres de…

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La bombe nucléaire B-61 de l’OTAN a-t-elle encore un intérêt militaire ou politique ?

Dès l’entame de la Guerre Froide, les Etats-Unis entreprirent de déployer sur le sol de leurs alliés européens des armes nucléaires de différents types, comme des bombes gravitationnelles, des missiles sol-sol ou sol-air, et même des missiles air-air que l’AIR-2 Génie, afin de dissuader la très puissante Armée Rouge de tenter de profiter de son avantage numérique en Europe. Sans que l’on sache précisément quand le principe du partage nucléaire a débuté, il apparait que celui-ci était déjà mis en oeuvre en 1968, lors des premières discussions entre soviétiques et américains sur les questions de limitation des armes nucléaires, puisque Moscou fut informée de cette…

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Les pro et anti-F35 s’affrontent par médias interposés aux Etats-Unis

La période est faste pour les médias Défense américains. En effet, aprés que l’US Air Force, et en sous main le Pentagone, aient exprimé leurs aspirations à réduire le volume de F35A commandés en raison des couts d’exploitation trop élevés et de performances inadaptées pour faire face à la Chine sur le Théatre Pacifique, et que des élus américains aient affiché des positions beaucoup plus fermes vis-à-vis de du programme de Lockheed-Martin, l’écosystème F35 mène désormais une vaste offensive médiatique pour contrer les arguments avancés par les détracteurs de l’appareil et du programme. Et selon toute vraisemblance, l’affrontement sera sans merci. Les soutiens au programme…

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Vladimir Poutine veut ressusciter le traité INF sur les missiles à courte et moyenne portée

Cela n’aura pas trainé. Dans notre article consacré aux accusations de Moscou contre Berlin vis-à-vis le non respect du traité de non-prolifération des armes nucléaires, nous nous interrogions sur les objectifs de Moscou pour s’emparer aujourd’hui de ce dossier qui existe depuis plus de 40. Un indice a peut-être été donné par Vladimir Poutine lui même aujourd’hui, lorsqu’il a mis sur la table une offre de contrôle des armes nucléaires sur le Théatre européen, indépendante des autres théâtres. Il s’agit d’une rupture profonde dans les positions russes, et d’une offre qui pourrait largement séduire les européens. La proposition de Vladimir Poutine est simple : il…

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La Russie accuse l’Allemagne de ne pas respecter le Traité de Non Prolifération des Armes Nucléaires

En 1968, un grand nombre de pays signèrent le Traité de non Prolifération des Armes Nucléaires, un accord sous l’égide des Nation Unis contraignant les pays signataires à ne pas developper ni exporter des technologies nucléaires militaires. Il faisait suite à une série de crises liées au déploiement d’armes nucléaires tant par l’Union Soviétique que par les Etats-Unis sur des territoires alliés, créant cycliquement de sévères tensions, la plus représentative étant la crise des missiles de Cuba, lorsque l’Union Soviétique de Kroutchev déploya sur l’ile communiste des Caraïbes des missiles nucléaires SS-4 et SS-5, provoquant l’intervention des forces américaines, et 11 jours de très fortes…

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La Ministre de la Défense allemande prévient d’un probable désengagement US en Europe

S’exprimant devant le parlement européen mardi 14 juillet, la ministre allemande de La Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a estimé qu’un désengagement progressif des Etats-Unis en Europe était probable, et ce quelque soit le résultat de l’élection présidentielle de cet automne outre atlantique. En effet, selon elle, même si le démocrate Joe Biden venait à l’emporter, comme semble l’indiquer les sondages, il est probable que le désengagement des forces américaines dans La Défense de l’Europe soit inéluctable, même si le ton du démocrate sera certainement différent de celui du président Trump aujourd’hui. La déclaration de la ministre allemande n’a pas manqué de faire réagir, notamment outre atlantique,…

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La stratégie de dissuasion de l’OTAN a-t-elle encore du sens ?

Selon le quotidien allemand Der Spiegel, la ministre allemande de La Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, aurait contacté directement son homologue américain Mark Esper, pour lui signifier l’intention de son pays d’acquérir 30 avions de combat F/A 18 E/F Super Hornet ainsi que 15 avions de guerre électronique EA-18G Growler, pour remplacer en partie sa flotte de Tornado spécialisées dans les missions de guerre électronique et de suppression des défenses anti-aériennes adverses, ainsi que ceux en charge d’assurer la permanence de dissuasion nucléaire de l’OTAN en transportant la bombe nucléaire B-61. Selon de nombreuses sources, c’est ce dernier point qui amena le gouvernement fédéral allemand à privilégier…

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L’Allemagne serait prête à commander 90 Typhoon et 45 Super Hornet pour remplacer ses Tornado

Selon le site d’information Handelsblatt.com, se basant sur un plan interne du ministère de La Défense allemand, la ministre Annegret Kramp-Karrenbauer aurait approuvé l’acquisition de 90 Eurofighter Typhoon auprés du constructeur européen Airbus DS, ainsi que de 45 avions Super Hornet auprés de l’américain Boeing, afin de remplacer les 85 Panavia Tornado encore en service dans la Luftwaffe. Cette décision, qui n’a pas encore été annoncée publiquement, permettrait aux forces aériennes allemandes d’aligner, à terme, prés de 280 avions de combat, 45 de plus que ne le prévoyait le plan précédent. A moins que les 90 Typhoon annoncés n’intègrent les aéronefs devant remplacer les Eurofighter…

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Le premier sous-marin américain équipé de missiles à tête nucléaire tactique à pris la mer

Pendant la Guerre Froide, les deux camps disposaient de missiles et de bombes ayant des charges nucléaires de faible puissance, destinés à être utilisés non pas contre des villes ou des infrastructures industrielles adverses, mais contre des forces militaires. On parlait alors d’armes nucléaires tactiques. La doctrine de l’époque voulait qu’il soit possible de faire usage de ces armes, sans dépasser le seuil déclenchant le feu stratégique, à savoir l’élimination réciproque des adverses avec des missiles balistiques intercontinentaux mettant en oeuvre des charges nucléaires stratégiques de plusieurs centaines de kilo-tonnes. Déjà à l’époque, de nombreuses voix s’élevées contre de tels scénarios, jugeant qu’il était impossible…

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