Le porte-avion nucléaire Gerald R. Ford est incontestablement aujourd’hui le navire de combat les plus puissants ayant jamais navigué sur les océans. Conçu pour soutenir une activité de très haute intensité, et pour résister à des attaques saturantes et des dégâts multiples, il représente l’archétype du porte-avions de combat destiné à mettre en oeuvre les quelques 65 avions de combat et la dizaine d’hélicoptères qui forment son groupe aérien embarqué au plus prés de l’adversaire. Mais la classe Gerald R. Ford souffre d’un défaut majeur, son prix ! Avec un coût de construction unitaire dépassant les 12 Md$, et un coût global de possession de…
Lire l'ArticleÉtiquette : Second porte-avions Marine Nationale PA2
En attendant le futur porte-avions, la construction des nouveaux pétroliers-ravitailleurs BRF de la Marine Nationale débute à Saint-Nazaire
Hier, dans les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, se déroulait la cérémonie de découpe de la première tôle d’un des quatre futurs Bâtiment Ravitailleur de Force. Ces pétroliers-ravitailleurs de nouvelle génération vont permettre à la Marine Nationale de renouveler sa flotte logistique, indispensable pour la conduite d’opérations lointaines dans la durée. Le coût total du programme est estimé à 1,7 milliards € pour l’ensemble des quatre navires. Ces quatre BRF formeront la classe Jacques Chevallier, du nom de l’ingénieur naval à l’origine des premiers navires à propulsion nucléaire français, et devront être livrés entre 2022 et 2029. Il s’agira alors des premiers navires militaires construits…
Lire l'ArticleLe nucléaire : un atout stratégique pour les armées françaises, et pas uniquement pour sa dissuasion
L’atome, outre son caractère décisif dans notre mix électrique décarboné, tire un ensemble de secteurs industriels vers le haut : chimie, informatique, intelligence artificielle… Le relâchement du soutien de l’État à l’égard de la filière industrielle nucléaire pourrait pourtant avoir un impact décisif sur nos capacités de défense. En matière industrielle, et notamment dans un domaine aussi technique que le nucléaire, les pertes liées au savoir-faire peuvent être très rapides. Les retards accumulés dans la construction l’EPR de Flamanville témoignent d’ailleurs des difficultés de la filière nucléaire française à conserver toute la maîtrise technique nécessaire à un tel ouvrage, alors que le dernier réacteur construit remontait…
Lire l'ArticlePourquoi la question du second porte-avions est-elle toujours repoussée à la prochaine mandature
Depuis le retrait du service du porte-avions Foch, en 2000, la Marine Nationale ne dispose plus que d’un seul navire de ce type. De fait, elle est dans l’incapacité d’assurer une permanence d’alerte d’un bâtiment pourtant intégré à la doctrine de dissuasion du pays. Cette absence a été particulièrement remarquée lors des arrêts techniques de 2008 et de 2017-2018, durant lesquels le bâtiment était totalement indisponible, et la France incapable de déployer une force aéronavale. La question de la construction d’un second porte-avions s’est posée alors même que le Charles de Gaulle, premier porte-avions nucléaire français, était lui même en construction. Mais à cette époque,…
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