L’OTAN va se doter d’une force de riposte de 300.000 hommes pour faire face à la menace Russe

Il y a quelques années seulement, sous les coups de boutoir de Donald Trump et de R.T Erdogan, plusieurs chancelleries européennes commencèrent à douter de l’efficacité de l’Alliance Atlantique, au point que le président français, en référence au manque de réaction de l’alliance face aux provocations turques en Méditerranée occidentales, jugea que celle-ci était en état de « mort cérébrale », et que les Européens, France et Allemagne en tête, entreprirent de tenter de consolider les capacités de réponse européennes face aux menaces émergentes. Quatre années plus tard, alors que la Russie a relancé une crise sécuritaire en Europe d’une ampleur comparable à celle de la Guerre…

Lire l'Article

Ukraine, Taïwan : les Etats-Unis vont-ils changer de posture face à la Russie et la Chine ?

La carte géopolitique mondiale aujourd’hui est encore largement conditionnée par des accords signés pendant ou juste après la Guerre Froide, et a été très efficacement mise en scène par Moscou et Pékin ces 20 dernières années, sans que ni les Etats-Unis, ni l’Occident en général, n’aient montré une quelconque determination à s’y opposer. C’est ainsi que les accords sino-américains autour du cas de l’ile de Taïwan ont été négociés à partir du début des années 70, dans le but d’écarter Pékin de l’équation de la Guerre Froide et du camp soviétique, et ce alors même que l’ile n’avait nulle intention de rejoindre la République Populaire…

Lire l'Article

Face à l’intensification des combats dans le Donbass, l’Ukraine demande à rejoindre l’OTAN

« L’OTAN est la seule façon de mettre fin aux combats dans le Donbass ». C’est en ces termes que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est exprimé lors d’une conférence téléphonique avec Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance Atlantique ce mardi, selon l’agence Reuters. Cette pressante demande du président ukrainien pour entamer au plus vite des discussions entre l’OTAN et l’Ukraine afin que cette dernière puisse intégrer l’alliance, est la conséquence de la reprise des combats à l’arme lourde dans le Donbass, entre les forces loyalistes ukrainiennes, et les forces sécessionnistes des Oblast de Lughansk et Donetsk dans le Donbass lourdement soutenues par Moscou. 6 militaires…

Lire l'Article

La Turquie va activer ses batteries S-400 dans un contexte international très tendu

Il ne se passe désormais plus une semaine sans que les autorités turques ne fassent une nouvelle déclaration portant potentiellement de très importantes conséquences internationales. Après la crise avec Paris au sujet de la Libye cet été, ce fut au tour de la crise durant le mois de septembre en Mer Egée face à Athènes, Nicosie et une nouvelle fois Paris, suivie il y a à peine une semaine par le conflit opposant l’Azerbaïdjan à l’Arménie au sujet du Haut Karabakh, au sujet duquel les déclarations turques, très belliqueuses et en faveur de la poursuite des affrontements jusqu’à l’évacuation très improbable de la région par…

Lire l'Article

La Turquie humilie l’OTAN et D. Trump en commandant un second régiment de S-400 russes

En mars de cette année, l’OTAN, par la voix de son secretaire général Jens Stoltenberg, appelait les européens à plus de « flexibilités » vis-à-vis de la Turquie, suivant en cela James Jeffrey, haut représentant des Etats-Unis pour la Syrie, qui demandait aux européens de venir soutenir Ankara dans son opération dans le nord de Syrie en déployant des batteries de missiles Patriot pour protéger le territoire turc. Peu de temps avant, le président Trump avait fait montre d’une entente appuyée avec son homologue turc, R.T Erdogan, à l’occasion du sommet de l’OTAN de Londres en décembre 2019. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer l’humiliation infligée par le…

Lire l'Article

Les Etats-Unis font pression sur les Européens pour un soutien à la Turquie

On peut vraiment s’interroger sur les objectifs poursuivis par les Etats-Unis vis-à-vis de l’OTAN. En effet, alors qu’Ankara signait un accord de cessez-le-feu avec Moscou et que le président Erdogan soulignait la profondeur de la coopération turco-russe, et déployait un milliers de militaires des forces spéciales pour empêcher les réfugiés tenants de passer en Grèce d’être refoulés par les autorités grecs, James Jeffrey, le haut représentant des Etats-Unis pour la Syrie, appelait officiellement les Européens à adopter une position plus conciliante vis-à-vis de la Turquie. Ce dernier a en outre appelé les européens à déployer des unités pour accroitre la sécurité des forces turcs, à…

Lire l'Article