La planification russe se prépare à une confrontation avec l’OTAN

Comme chaque année, le ministre de la Défense, Sergeï Choïgou, et le chef d’état-major des armées russes, le général Valery Gerasimov, ont présenté au président Vladimir Poutine, la synthèse de l’état des forces, ainsi que les axes retenus pour la planification militaire à venir. De manière étonnante, eu égard à l’actualité depuis le 24 février, cet exercice s’est tenu de manière presque traditionnelle cette année. Et comme les années précédentes, le discours fait par Sergeï Choïgou fit état de nombreux progrès, notamment dans la modernisation des forces stratégiques qui dépassent désormais, selon les abaques du ministère, un taux de modernisation de 91% pour l’ensemble de…

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La Guerre en Ukraine a disloqué la programmation militaire russe

Depuis 2012, le retour de Vladimir Poutine au Kremlin et l’arrivée de Sergei Choïgou au ministère de la défense, la programmation militaire russe, organisée au travers de programmes pluriannuels appelés GPV, aura été au coeur de l’effort de reconstruction des armées de Moscou. La dernière GPV, entamée en 2017, devait permettre aux armées russes de conforter leur ascendant numérique et technologique sur leurs adversaires potentiels, avec un budget annuel de 2.000 Milliards de roubles, soit 30 Md€ consacrés chaque année à l’acquisition de matériels neufs et la modernisation des équipements en service. C’est ainsi qu’il y a à peine plus d’une année, lors de la…

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Le spectre d’une mobilisation générale après Noel s’étend en Russie

Après 9 mois d’une opération spéciale militaire qui ne devait durer qu’une semaine, des dizaines de milliers de morts et plus de la moitié de ses unités de première ligne détruites, les autorités russes peinent à trouver des solutions pour tenter d’inverser la situation catastrophique de ses armées en Ukraine. Face à des troupes ukrainiennes portées par une succession de victoires, un moral en acier et des équipements occidentaux de plus en plus nombreux et efficaces, les armées de Moscou déployées dans ce qui demeurent une opération militaire spéciale dans le discours du Kremlin, ne parviennent plus à prendre l’initiative, et peine à contenir les…

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La Chine va-t-elle accentuer son soutien à la Russie face à l’Ukraine ?

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine le 24 février, les autorités chinoises ont maintenu une posture de neutralité bienveillante vis-à-vis de la Russie. Conformément aux positions officielles chinoises sur la scène internationale, Pékin a à plusieurs reprises appelé au respect des frontières et de l’intégrité territoriale des Etats, ainsi qu’à une solution négociée. A l’occasion du XXème Congrès du Parti communiste Chinois qui entérina la mainmise de Xi Jinping sur le parti et donc sur le pays, ce dernier à toutefois sensiblement durci son discours face aux Etats-Unis et l’occident dans son ensemble, notamment au sujet de Taïwan, et a annoncé qu’un effort…

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La mobilisation russe pourrait avoir largement dépasser les 300.000 hommes annoncés

Pour faire face aux lourdes pertes enregistrées depuis le début du conflit en Ukraine, Vladimir a annoncé, le 21 septembre, une mobilisation partielle de 300.000 hommes de 18 à 49 ans. Selon les annonces faites par le dirigeant russe et son ministre de La Défense, Sergei Shoighou, il s’agissait avant tout de mobiliser les hommes ayant une experience militaire récente (-5 ans), en écartant toutefois l’idée de mobilisation générale, intimement liée au concept même de guerre, ceci allant à l’encontre de la narrative du Kremlin qui, depuis le début du conflit, parle d’Opération Militaire Spéciale. De nombreux témoignages sur les reseaux sociaux russes ont montré…

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Mobilisation partielle et armes nucléaires, faut-il avoir peur des déclarations de Vladimir Poutine ?

Depuis le discours de Vladimir Poutine sur les chaines publiques russes de ce matin, une grande fébrilité s’est emparée des médias européens, et par voie de conséquence, de l’opinion publique dans son ensemble. Face à ce qui se dessine chaque jour davantage comme une impasse opérationnelle, le président Russe a annoncé 3 mesures clés pour tenter de retourner la situation à son avantage en Ukraine et en Europe. Cette déclaration publique du président russe, étayée quelque minutes plus tard par le ministre de la Défense, Sergey Choigou, a fait franchir une nouvelle étape à cette guerre entamée le 24 février, faisant resurgir le spectre d’une…

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5 révélations surprises sur l’Armée russe en Ukraine

Quelques semaines à peine avant le début de l’offensive russe en Ukraine, la presse polonaise se faisait l’écho des résultats d’un exercice de simulation bien inquiétant. Désigné « Zima-2020 » (Hiver 2020), celui-ci montra qu’une offensive russe contre la Pologne verrait la chute de Varsovie en seulement 4 jours, et de l’ensemble des points clés du pays en une semaine seulement. Quatre semaines plus tard, les forces russes qui menaient l’offensive sur Kyiv étaient bloquées dans les faubourgs de la ville, et subissaient de très lourdes pertes de la part d’une armée ukrainienne très combative mais encore mal équipée et désorganisée. Un mois plus tard, Moscou décida…

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Pourquoi le sous-marin russe Belgorod et la torpille nucléaire 2M39 Poseidon ne changent rien ?

A l’occasion de la campagne pour l’élection présidentielle russe de 2018, le président sortant Vladimir Poutine fit naitre une certaine stupeur en occident en présentant publiquement certains programmes militaires « révolutionnaires », sensés donner un avantage décisif aux armées russes pour la décennie à venir. Parmi ces programmes, le missiles ICBM RS-28 SARMAT et le planeur hypersonique Avangard doivent entrer en service au cours de cette année, alors que le missile hypersonique aéroporté Kinzhal équipe déjà certains Mig-31K modifiés depuis 2019. Le missile de croisière à propulsion nucléaire Burevestnik est, quant à lui, plus ou moins tombé dans l’oubli. Quant à la torpille lourde à propulsion nucléaire…

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En annonçant la livraison de missiles Iskander-M à la Biélorussie, V.Poutine lance une nouvelle crise majeure en Europe

En 1997, l’OTAN et la Fédération de Russie signaient un accord bilateral engageant, notamment, les deux parties à ne pas étendre leurs capacités de frappe nucléaire tactique respectives au delà de leur format existant. En d’autres termes, l’OTAN s’engageait à ne pas déployer d’armement nucléaires au delà des 5 pays participant à la dissuasion partagée de l’Alliance (Allemagne, Belgique, Italie, Pays-Bas et Turquie), alors que la Russie s’engageait à ne pas déployer ou transférer ses armements nucléaires au delà de ses frontières. De fait, lorsqu’à l’occasion d’une nouvelle rencontre avec son homologue biélorusse Alexandre Lukashenko, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie…

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Les Etats-Unis craignent la banalisation du « chantage à la dissuasion » russe et chinois

À peine quelques jours après l’entame des opérations militaires en Ukraine, Vladimir Poutine ordonnait de manière très médiatique à son chef d’Etat-Major et son ministre de La Défense de mettre en état d’alerte avancé les forces stratégiques russes, en réponse au premier train de sanction venu des Etats-Unis et d’Europe contre la Russie en réponse à cette agression. Depuis, Moscou a répété à plusieurs reprises ses menaces stratégiques pour tenter d’empêcher les occidentaux de s’immiscer dans le conflit en cours, et d’apporter un soutien croissant aux ukrainiens. Si cela n’a pas empêché les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et nombre de pays européens de livrer des armements…

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